Algérie

Des manques et des lacunes à éviter à l'avenir



Des manques et des lacunes à éviter à l'avenir
Les observateurs de l'Union africaine, de la Ligue arabe et de l'Organisation de coopération islamique se sont félicités des conditions du déroulement du scrutin législatif du 10 mai en Algérie. Ils ont émis plusieurs observations sur l'organisation du scrutin à éviter à l'avenir. La mission des observateurs de l'Union africaine (UA) a relevé la faiblesse du taux de participation à cette échéance.
«Le taux de participation de 15% enregistré à midi était relativement faible. Il s'est amélioré à la clôture de l'opération de vote mais reste faible puisqu'il ne dépasse pas 50%», a indiqué Joaquin Chissano, chef de mission de l'UA lors d'un point de presse à Alger. Le conférencier a relevé, également, la faiblesse de la représentation des partis politiques dans les bureaux de vote et la multiplication des bulletins «similaires» avec le même format et les mêmes spécificités et couleurs.
«L'utilisation du bulletin unique aurait pu empêcher les électeurs de se perdre dans l'isoloir», a-t-il fait remarquer. Il recommande «l'organisation de campagnes d'éducation civique, d'établir des liens de communication entre les partis politiques et le pouvoir, et une meilleure implication de la société civile». Joaquin Chissano a noté la satisfaction de sa mission et déclare que le scrutin s'est déroulé «dans le calme, la sécurité, la liberté et la transparence».
Pour sa part, Wadjih Hanafi, chef de la mission de la Ligue arabe, a affirmé que ces élections se sont déroulées «dans un climat de liberté et de démocratie, permettant au citoyen d'exprimer sa volonté». A la tête d'une importante délégation composée de 132 observateurs, Wadjih Hanafi estime que le scrutin a eu lieu dans un «environnement concurrentiel loin de toutes tentatives d'influence sur les voix des électeurs».
«Il n'y avait aucun dépassement relevé lors du déroulement de l'opération», a indiqué Wadjih Hanafi, soulignant le respect par l'administration algérienne des lois régissant le déroulement des élections ainsi que les normes internationales.
Néanmoins, le conférencier a relevé quelques observations que «le pouvoir doit désormais éviter», à l'exemple du «démarrage lent de l'opération de vote, l'insuffisance des moyens dans certains bureaux, l'absence de maturité politique chez les votants, le manque d'expérience chez le staff encadreur, l'absence d'organisation».
Pour cela, il recommande l'organisation de «campagnes de sensibilisation» pour «sensibiliser et informer les citoyens sur les procédures de vote et choisir des encadreurs efficaces». De son côté, l'ambassadeur Habib Kaabachi, président de la mission de l'Organisation de coopération islamique (OCI),
a qualifié le scrutin du 10 mai «de libre, de transparent et de démocratique». Pour lui, cette consultation politique s'est déroulée dans le respect des procédures légales et a été caractérisée par la présence des représentants des partis politiques dans tous les bureaux de vote couverts par sa mission. «Il n'y a eu ni dépassements ni pratiques hors la loi», a-t-il dit dans son point de presse tenu hier à Alger.




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