Des malades mentales victimes de viol Elles ne connaissent pas la journée du 8 mars

La Journée mondiale de la femme est célébrée chaque année par les partenaires de la société, associations et autres. Un moment de rendre hommage à ce pan de la société.
Simplement, une bonne partie de nos femmes sont oubliées, ou carrément marginalisées, comme c'est le cas des malades mentales qui errent dans les rues, au risque d'être engrossées au moins une fois dans leur vie. Plus cruel que ça, ça n'existe pas.
Une malade mentale a été victime d'abus sexuels et a mis au monde des enfants sans abri, sans identité et sans avenir. C'est malheureusement une vérité qu'on peut relever dans plusieurs villes du pays.
Des jeunes filles ayant perdu la raison à un âge qui leur permet d'avoir des enfants, mais de qui ' Ce sont les auteurs de ces viols qui ont sûrement perdu toutes les valeurs morales et humanitaires de notre religion au point d'approcher d'une jeune femme souffrant de troubles mentaux et abuser d'elle.
A Sidi Bel Abbès, l'exemple vivant est celui de la jeune Soumia, surnommée Madonna. Elle a déjà deux petites filles et est actuellement enceinte de 4 à 5 mois de quelqu'un dont elle ignore sûrement l'identité.
La jeune Soumia qui ne dépasse pas les 35 ans, orpheline de père et de mère, vit seule on ne sait où. Elle mendie dans les cafés et les lieux publics, accompagnée de ses deux petites filles âgées de 4 et 5 ans.
Quand elle traverse la ville, elle ne laisse pas indifférents les gens qui ont une conscience. «Sommes-nous réellement dans une société musulmane quand on voit un cas comme celui de cette jeune femme '»
Au regard de tous les services concernés de la wilaya, cette jeune femme porte et portera à chaque fois des enfants d'inconnus, puisqu'elle n'est pas protégée.
C'est l'absence totale d'un vrai dispositif qui prenne en charge cette frange de la société et la protège de toute forme d'agression morale et surtout physique pour lui éviter de donner la vie à des enfants qui seront perdus dans la société et marginalisés pour de multiples raisons dont ils ne sont pas responsables.
Les exemples sont nombreux et c'est peut-être pire dans d'autres wilayas du pays, où on peut trouver des jeunes filles enceintes suite à un concours de circonstances qui fait d'elles des proies faciles pour des monstres qui passent et donnent la vie à des enfants illégitimes, sans avenir et sans espoir, qui traîneront dans les rues où ils peuvent être exploités par d'autres individus pour des fins encore plus inquiétantes.