Des lycéens grelottent de froid dans des salles glaciales

La vague de froid qui frappe le pays depuis une quinzaine de jours n'a pas ébranlé les consciences figées de responsables qui regardent sans bouger le petit doigt pour faire sortir des élèves des salles frigorifiées. Le lycée Amar-Boukikaz de Collo est un exemple de laisser-aller qui n'a que trop duré.À son ouverture en 1983, cet établissement était doté de l'essentiel y compris un chauffage central, mais des radiateurs qui n'ont jamais fonctionné depuis cette date, à ce jour.Suite à des réclamations de parents d'élèves et d'enseignants, un budget de plus d'un milliard de centimes à été récemment attribué et a permis la rénovation totale de la canalisation et l'achat d'une nouvelle chaudière et de nouveaux radiateurs.Pour un problème de compteur à gaz adapté, le lycée est toujours privé de chauffage même si le gaz de ville disponible n'attend que son raccordement.En attendant cette dernière touche, les enseignants continuent d'exercer dans des conditions extrêmes et les élèves devront garder leurs manteaux, même mouillés par la pluie, pour pouvoir suivre les cours.Par ailleurs, à cause d'un problème d'étanchéité, les élèves de quatre salles de cours sont continuellement arrosés par les infiltrations de l'eau de pluie. À signaler aussi que ce lycée abrite un internat, imaginez alors les nuits glaciales que les élèves doivent supporter.Même l'unité de dépistage et de soins (UDS) est privée de chauffage. Même constat pour l'UDS du CEM Bouasla-Zohra qui ne dispose pas de chauffage. Pourtant, la direction de l'éducation a tout le temps fait pour que le chauffage soit une priorité absolue.A. Boukarine