Algérie

Des lois coercitives contre les criminels Observatoire des droits de l'enfant



Le projet de décret de création d'un observatoire des droits de l'enfant et d'autres textes relatifs au code pénal verront prochainement le jour, a annoncé hier Abdelwahab Mourdjana, secrétaire général de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), lors de la conférence, organisée à l'université Mentouri Constantine 1, sur le thème : «La traite des enfants et leur exploitation en Algérie».
«Nous voulons que le code de l'enfant sorte des tiroirs et qu'il devienne effectif sur terrain. Notre objectif est d'engager une réflexion pratique sur les moyens de protéger l'enfance, à la base de nouveaux textes de lois coercitives à l'encontre des criminels», nous a déclaré, en marge de la conférence, le représentant de la CNCPPDH, Abdelwahab Mourdjana.
L'enlèvement et l'assassinat des enfants Haroun et Brahim à Ali Mendjeli (Constantine), le 9 mars dernier, a été manifestement le déclencheur d'alarme sur ce phénomène social. La CNCPPDH a, de ce fait, initié un atelier de formation de 4 jours (du 8 au 11 avril) au profit d'une trentaine de personnes représentant diverses institutions, parrainé par le Centre arabe de formation aux droits de l'homme, affilié à l'ONU. Cette formation sera menée, à l'hôtel Novotel, par Abdelkader Nezal d'Omdurman (Soudan), directeur exécutif de l'institut de Genève des droits de l'homme, et la Syrienne Hadyane Mahmoud Al Asmar, du même institut.
Pour Abdelkader Nezal, qui a fait ses études à l'université de Batna, il est absolument impératif d'engager une réflexion pour lier les droits de l'homme aux domaines de la culture, comme le cinéma ou le théâtre, une façon de vulgariser les lois inhérentes à ces droits, lesquels demeurent, selon lui, jusque-là confinés dans l'abstrait, en dépit de la ratification par l'Algérie de la majorité des conventions mondiales dans ce sens.


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