La joie manifestée avec exubérance par des citoyens, ravis d'être relogés au titre d'une récente opération de résorption de l'habitat précaire à Sidi Bel Abbès, leur aura laissé indéniablement un goût d'inachevé.Et pour cause : passé les premiers moments d'euphorie, les occupants d'une nouvelle cité d'une centaine de logements sociaux locatifs, édifiés à la périphérie sud-est de la ville, ont été désagréablement surpris par l'inexistence des commodités vitales, à l'instar de l'eau potable, l'électricité et le gaz de ville. Une problématique inopportune, qui n'est pas sans pénaliser lourdement les habitants de la cité qui se trouvent, en cette période hivernale, contraints de recourir aux bougies, aux bonbonnes de gaz et aux fameux jerrycans et autres récipients de fortune. Ces lacunes inexplicables ont été portées à la connaissance des organismes publics chargés d'y remédier. Les carences énumérées seraient, à en croire certaines sources locales, générées par des pesanteurs purement bureaucratiques.
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Posté Le : 11/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Habchi
Source : www.elwatan.com