Au lieu d'exaucer le v'u du président de la République, celui d'absorber ne serait-ce qu'une petite proportion de chômage en distribuant les locaux commerciaux ; la distribution de ces locaux qui se heurte à la politique de l'attente, a finalement profité aux foyers mal-logés qui se sont emparés des lieux.
Si la mise 'uvre pour la réalisation de ce projet d'envergure n'a pas enregistré de retard dans la wilaya de Mostaganem, l'attribution des commerces semble à bien des égards inscrite aux calendes grecs. En effet, Plusieurs années après leur réalisation, les différents sites de locaux commerciaux dits du président, sont là, bâtis et édifiés, à attendre légitimes acquéreurs parmi les universitaires et les artisans qui ne se bousculent pas au portillon. Et dans cette histoire qui semble profitable aux élections de par les petites distributions qui se font au compte goute, les observateurs se posent des questions : Quel sort pour le programme de 100 locaux dans chaque commune ' Enfin, pour dire vrai, ce ne sont pas tous les Mostaganémois qui se posent la question, puisque nombreux de pères de familles fatigués du mal de logement y ont carrément faire dans le squat. C'est le cas des locaux construits à la cité 800, tout comme au quartier d'El-Houria. En fait, il ne s'agit pas de squat, mais carrément de défiguration de la façade de ces marchés. Ainsi, plusieurs foyers qui y ont jeté leur dévolu, sont passés carrément au stade de la transformation. Certains y ont même installé la tuyauterie pour y réaliser une salle d'eaux, alors que la majorité ont procédé à y bâtir des murs derrière les rideaux pour ne laisser qu'un passage, telle une porte. L'OPGI qui est le propriétaire de ces lieux a déjà procédé aux mises en demeure. Mais il faut dire que les occupants n'entendent pas de la même oreille. D'ailleurs, il y a une semaine, à l'issue de l'intervention des services de la police, les indus occupants, ne se sont pas laissés faire et ont catégoriquement refusé de libérer le champ. Sur les lieux, des témoins expliquent par ailleurs que plusieurs entrepreneurs parmi le dispositif de l'ANSEJ et de la CNAC, ont loué leurs locaux entre 10.000 et 12.000 DA. Donc, destinée à relancer l'activité dans les communes d'Algérie, l'opération 100 locaux par commune semble sérieusement échouée !
Posté Le : 11/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ilies Benabdeslam
Source : www.reflexiondz.net