Des locataires ont modifié la façade de leurs logements

L’AADL adresse des mises en demeure Encore une fois, l’AADL représentée par sa direction régionale ouest installée à Oran, vient d’entreprendre une initiative première du genre, pour préserver l’architecture de ses bâtiments et leur image urbanistique. En fait pour la première fois, des mises en demeure sont adressées aux occupants de logements pour les modifications qu’ils y ont apportées. Ces mises en demeure ont été adressées aux habitants des cités AADL telles que la cité sise face à l’USTO, les 1377 logements, la cité des 1063 logements (à proximité de l’EHU), les 502 logements de Hai El Yasmine, le site dit des «chinois» nouvellement réceptionné ou celui de COSIDER. Selon un responsable de l’AADL «des locataires ont effectué des modifications qui ternissent l’image des immeubles, ceci est inadmissible d’autant plus que ces logements sont le bien de l’AADL». Il est à signaler qu’au niveau des Cités AADL, on peut constater plusieurs modifications opérées par certains locataires: grillages sur les balcons et les fenêtres même au niveau des étages supérieurs qui ne risquent pas de faire l’objet de visite de cambrioleurs, installation de vitres aux balcons transformés en pièce supplémentaire, peinture d’une couleur différente de celle propre à chaque immeuble. Pour tous ces locataires en infraction, l’AADL adresse des mises en demeure les sommant de rectifier les modifications opérées, de remettre les lieux dans leur état initial faute de quoi, ils seront passibles de poursuites judiciaires. Il faut savoir que la loi en vigueur relative à l’urbanisme interdit toute modification au niveau des parties communes des immeubles, notamment sur les façades. Si la direction régionale ouest de l’AADL a eu le courage de faire le premier pas vers l’exécution de cette loi, il y a malheureusement des organismes et sociétés relevant du secteur étatique ou privé spécialisés dans l’habitat qui, une fois leurs logements livrés, ne se soucient guère de leur devenir. A titre d’exemple, les immeubles de l’USTO et de Hai Essabah qui ont été réceptionnés, il y a quelques années, Hai Khemisti et El Akid Lotfi ou encore ceux livrés il y a moins d’une année à Hai El Yasmine, pour faire le constat du gâchis. Hafida B.