Certains d'entre eux, lourdement endettés par le cumul de quittances de loyer, ont été soumis à l'expulsion par la justice.
Père de famille et chômeur endémique de son état, un de ces derniers, avoue n'avoir «aucun moyen de régler mes loyers, dont le montant dépasse les 11 millions de centimes. J'ai frappé à toutes les portes, sans espoir…», peine à dire ce citoyen. Payer mensuellement son loyer est devenu une lourde charge pour ces locataires, notamment les chômeurs. Le directeur de l'OPGI à M'chedallah estime que son organisme a fait le nécessaire vis-à-vis de ces malheureux. «Certains n'ont pas payé leurs loyers depuis 2001.
Malgré les décisions de la justice ordonnant leur expulsion, nous avons envisagé de leur faciliter le paiement en rééchelonnant leurs dettes pour qu'ils ne soient mis dehors». De son côté, le président de la commission sociale et culturelle de la commune, K. Mebarki, indique que l'APC est dans l'incapacité de prendre en charge ces cas. «Il n'y a pas un chapitre qui prévoit de l'aide à ces cas spéciaux. En plus, c'est une affaire de somme dépassant les 100 millions de centimes. Tout de même, nous avons aidé ces locataires d'une autre manière en sollicitant l'intervention de l'OPGI pour bloquer les expulsions».                                          Â
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Posté Le : 09/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : O. Arbane
Source : www.elwatan.com