Algérie

Des locataires de cités AADL dénoncent



Des locataires de cités AADL dénoncent

Plusieurs locataires de logements AADL sont en ébullition. Ils dénoncent, entre autres, l'absence de transport, d'écoles et de centres de santé. Leurs cités subissent en outre une dégradation quelques années à peine après leur construction.Plusieurs locataires de logements AADL sont en ébullition. Ils dénoncent, entre autres, l'absence de transport, d'écoles et de centres de santé. Leurs cités subissent en outre une dégradation quelques années à peine après leur construction.Les cités AADL de Tessala el-Merdja, Djenane Esfary et Sebbala ressemblent visiblement beaucoup plus à des cités dortoirs qu'à des cités modernes. Les résidants y dénoncent, tour à tour, l'éloignement du centre-ville avec un manque de transport flagrant. Ceux qui ont des activités professionnelles en ville subissent en effet, au quotidien, un cycle infernal de changement de bus avec des embouteillages qui s'ajoutent au malaise."J'habite la cité nouvelle de Sebbala et il me faut entre 2 à 3 heures pour arriver chez moi car souvent il n'y a pas de bus après 17 h" nous confie Hocine un cadre à la banque. Un autre qui réside à la cité AADL de Tessala el-Merdja est lui dépité par l'absence de transport, d'école et de polyclinique. "Nous avons certes de beaux logements mais nous ne disposons pas encore d'un centre de santé ni d'une crèche pour les enfants" déplore ce cadre exerçant dans l'administration publique.Cela révèle un grand malaise chez les locataires AADLqui se voient contraints de faire des kilomètres pour faire leur marché ou scolariser leurs enfants. La plupart de ces cités sont dépourvues des commodités nécessaires pour des îlots modernes. À la cité de Sebbala, près de 2.000 habitants ne disposent pas d'école, ni même d'un arrêt de bus de proximité. Le bâti, bien que récent, se dégrade à vue d'oeil. Des témoins nous affirment que "les charges comprises dans le loyer, entre 2.500 et 3.000 DA, sont censées régler justement ces problèmes".Quelques rares ascenseurs fonctionnent encore, il n'est même pas envisagé de réparer ceux en pannes car cela reviendrait trop cher. Les autres cités sont tout aussi mal loties, notamment celles érigées loin des communes. On pense particulièrement aux nouveaux îlots loin de la commune de Birkhadem et qui ne disposent pas d'éclairage public.Les routes cahoteuses obligent les automobilistes à effectuer des tas de détours pour arriver à bon port. Les propriétaires exigent des pouvoirs publics de remédier à cette situation qui perdure. Comme mesures premières, il y a lieu de mettre en place des lignes de l'Etusa pour desservir ces cités, réaliser de nouvelles écoles primaires de même que l'implantation souhaitable de commissariats de police.Cela d'autant que ces derniers temps, de nouveaux phénomènes de violences et des actes d'agressions sont apparus obligeant les habitants à se réfugier chez eux dès la nuit tombée. Le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a promis à maintes reprises de mettre fin à ces maux et de bannir une fois pour toutes le déplacement des nouveaux locataires hors de leurs wilayas. On attendra pour voir.Les cités AADL de Tessala el-Merdja, Djenane Esfary et Sebbala ressemblent visiblement beaucoup plus à des cités dortoirs qu'à des cités modernes. Les résidants y dénoncent, tour à tour, l'éloignement du centre-ville avec un manque de transport flagrant. Ceux qui ont des activités professionnelles en ville subissent en effet, au quotidien, un cycle infernal de changement de bus avec des embouteillages qui s'ajoutent au malaise."J'habite la cité nouvelle de Sebbala et il me faut entre 2 à 3 heures pour arriver chez moi car souvent il n'y a pas de bus après 17 h" nous confie Hocine un cadre à la banque. Un autre qui réside à la cité AADL de Tessala el-Merdja est lui dépité par l'absence de transport, d'école et de polyclinique. "Nous avons certes de beaux logements mais nous ne disposons pas encore d'un centre de santé ni d'une crèche pour les enfants" déplore ce cadre exerçant dans l'administration publique.Cela révèle un grand malaise chez les locataires AADLqui se voient contraints de faire des kilomètres pour faire leur marché ou scolariser leurs enfants. La plupart de ces cités sont dépourvues des commodités nécessaires pour des îlots modernes. À la cité de Sebbala, près de 2.000 habitants ne disposent pas d'école, ni même d'un arrêt de bus de proximité. Le bâti, bien que récent, se dégrade à vue d'oeil. Des témoins nous affirment que "les charges comprises dans le loyer, entre 2.500 et 3.000 DA, sont censées régler justement ces problèmes".Quelques rares ascenseurs fonctionnent encore, il n'est même pas envisagé de réparer ceux en pannes car cela reviendrait trop cher. Les autres cités sont tout aussi mal loties, notamment celles érigées loin des communes. On pense particulièrement aux nouveaux îlots loin de la commune de Birkhadem et qui ne disposent pas d'éclairage public.Les routes cahoteuses obligent les automobilistes à effectuer des tas de détours pour arriver à bon port. Les propriétaires exigent des pouvoirs publics de remédier à cette situation qui perdure. Comme mesures premières, il y a lieu de mettre en place des lignes de l'Etusa pour desservir ces cités, réaliser de nouvelles écoles primaires de même que l'implantation souhaitable de commissariats de police.Cela d'autant que ces derniers temps, de nouveaux phénomènes de violences et des actes d'agressions sont apparus obligeant les habitants à se réfugier chez eux dès la nuit tombée. Le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a promis à maintes reprises de mettre fin à ces maux et de bannir une fois pour toutes le déplacement des nouveaux locataires hors de leurs wilayas. On attendra pour voir.




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