Algérie

Des licenciés poursuivis en justice



Ils réclament l’ouverture de plus de postes pédagogiques masters au profit des étudiants licenciés lors de la session 2010/2011 par rapport au taux de 50% annoncé par l’administration. «Nous avons eu la promesse de retenir 60% des étudiants licenciés aux postes master, seulement on ne nous en a prévu que 50% sur les 900 étudiants admis. Ce qui est insuffisant par rapport à la demande», expliquent les étudiants protestataires rencontrés hier sur le lieu de la grève. Pour faire entendre leur voix, ils ont eu recours à la manière forte, bloquant l’accès aux nouveaux étudiants et travailleurs de l’administration de cette faculté. Ce qui a poussé le rectorat à dépêcher un huissier de justice à l’effet d’établir un PV de constatation de fermeture de l’accès à la faculté, nécessaire pour un dépôt de plainte à l’encontre des auteurs. Du côté de l’administration universitaire, «cette situation n’a que trop duré. Empêcher des étudiants et des employeurs d’accéder à leurs cours pour les premiers et à leur poste pour les seconds est inadmissible. Nous avons fait appel à la justice pour mettre fin à cette anarchie». En ce qui concerne la possibilité d’augmenter le nombre des postes masters, la même source affirme : «En aucun cas, nous sommes habilités à ouvrir des postes masters selon la demande des étudiants. Nous avons eu l’aval pour 50% et ça sera le classement des premiers licenciés qui en décidera.» Il y a un mois, six étudiants grévistes ont été poursuivis en justice par la faculté des sciences économiques pour les mêmes motifs. Ils ont été acquittés, sous peine de lever la grève et libérer l’accès à la faculté. En intentant une seconde action en justice à l’encontre des mêmes étudiants protestataires, l’administration universitaire veut confirmer la récidive et condamner les auteurs de cette action de protestation.               
 


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