Algérie - Revue de Presse

Des lettres calomnieuses anonymes en circulation



Qui cherche à déstabiliser l’EGT Tlemcen? Des informations ont circulé ces jours-ci à propos d’une enquête qui serait enclenchée par la police judiciaire de Tlemcen sur un prétendu détournement de 6 milliards de centimes à l’Entreprise de gestion touristique de Tlemcen, mais il n’en est rien! En fait, cela relève d’une tentative de déstabilisation de l’actuelle direction, orchestrée par des parties obscures qui auraient intérêt à ce que les cadres, qui refusent de voir brader pour des miettes un joyau comme l’hôtel Les Zianides, baissent les bras. Comment y procède-t-on? Des lettres anonymes sont envoyées au wali de Tlemcen et les services de sécurité ainsi qu’aux rédactions de la presse dans l’espoir de les voir reprendre le contenu de ces lettres. Mais quels crédits leur accorder? A bien y vérifier, il ressort qu’elles sont complètement infondées, ne s’appuyant que sur des assertions mettant en cause certains dirigeants, accusés de mauvaise gestion, sans en apporter la moindre preuve tangible. Cela dit, les enquêteurs de la sûreté de wilaya ont pris quand même la précaution d’interroger deux ou trois employés pour vérifier le bien-fondé ou non du contenu. Les rédacteurs des lettres anonymes énumèrent certains cas dans lesquels ils pensent déceler des failles. Ils parlent ainsi de sommes d’argent gaspillées dans l’équipement de l’Hôtel les Zianides alors que cela relève de la maintenance des structures d’exploitation de l’hôtel, celui-ci étant toujours fonctionnel. De plus, les fournisseurs sont choisis, apprend-on, par les cadres de l’entreprise dont les décisions sont prises collégialement, conformément à la réglementation en vigueur. Ceux-là sont liés à l’entreprise avec des contrats transparents quant aux prestations de chacun d’entre eux. «Je ne vois pas en quoi cela peut être considéré comme mauvaise gestion», dira un employé de l’hôtel qui estime que «cela doit en principe constituer une fierté en ce sens que cette maintenance des lieux dans un meilleur état ne fera qu’élever la valeur réelle de l’infrastructure». Autrement dit, ceux qui sont derrière ces allégations ne veulent pas voir la cote de l’hôtel augmenter. Un autre cadre reviendra sur le cas de la discothèque et soulignera que «la direction a été à la hauteur de ses responsabilités en refusant de la louer pour des miettes, les offres qui lui étaient faites ayant été inintéressantes. Ainsi, elle a concédé un contrat de location artistique pour 13.000 dinars par mois, en gardant pour l’hôtel la gestion des entrées et la vente des boissons génitrices de fonds». «En quoi cela relève-t-il de la mauvaise gestion?» s’interrogera-t-il. Enfin, et concernant le voyage d’un directeur, en se faisant accompagner de sa secrétaire particulière, cela n’a rien de vrai et les rédacteurs des lettres anonymes se mêlent les pinceaux. La mission à l’étranger a été initiée par GESTOUR et concernait les staffs, invités à prendre part au Salon du thermalisme se tenant chaque année à Paris, un salon qui ne correspond d’ailleurs pas à la date de déplacement d’un directeur en Allemagne dans le cadre de ses fonctions. Il y a lieu de signaler ici que la première offre faite pour la reprise de l’hôtel Les Zianides est très en deçà de sa valeur réelle. En effet, et alors qu’un expert a évalué le seul terrain de 21.600 m2 à 648 millions de dinars (à raison de 30.000 DA le mètre carré), donc sans la bâtisse, les équipements et le fonds de commerce, l’offre faite n’atteignait pas les 550 millions de dinars…


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