Algérie

Des lacunes à combler



Elle  est la seule qui a réussi à  remplir les gradins du nouveau théâtre de Timgad. Après sept soirées, où le public s'est distingué par son absence, à  tel point que les organisateurs étaient obligés d'ouvrir les portes pour une entrée gratuite aux jeunes de la région.
L'idole des jeunes, Lotfi Double Canon, a pu, à  lui seul, sauver cette trente-troisième édition d'un échec total. «Même Mami n'a pas réussi à  faire cela», a commenté un journaliste. Cette édition du festival, avait trop de lacunes qui ont fait, une fois encore, que la manifestation soit menacée de disparition. A commencer par l'absence d'affiches publicitaires annonçant les dates du festival et informant sur son programme. Des carnets détaillés n'ont été mis à  la disposition du public, à  la maison de la culture de Batna et à  l'hôtel Chélia, qu'à partir de la quatrième où cinquième journée.
Les noms des artistes programmés pour animer les soirées, étaient en majorité en-deçà des espérances du public. «Comment accompagner ma famille à  une soirée pour écouter des chanteurs qui ont leur place ailleurs, pas dans un festival à  la renommée de Timgad», a affirmé un habitué, déçu par la programmation. Si ce n'est quelques noms qui ont attiré des fidèles, tel l'Orchestre national de Barbès, Mami, Massinissa et le chantre kabyle Aït Menguellet, le théâtre de Timgad aurait été vide durant tout le festival.                                                           


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