Algérie

Des journaliers à la merci de la précarité


Travailler au jour le jour et sans couverture sociale, c'est là la dure condition de ces hommes qui, aux premières lueurs du jour, pointent devant un kiosque, à proximité des Quatre- chemins de la ville de Tazmalt, pour « offrir » leurs services aux patrons qui cherchent une main-d''uvre. Une main-d''uvre corvéable et pas chère pour effectuer quelques tâches, genre travaux de maçonnerie, défrichement de terrains, porter des sacs de ciment, du parpaing, installer des buses' Des travaux qui demandent un effort physique soutenu contre une modeste somme d'argent. Ils sont plus d'une trentaine à faire le pied de grue chaque jour, en guettant le moindre véhicule qui s'arrête à leur hauteur. Si quelqu'un arrive, il est aussitôt pris d'assaut par ces personnes, qui jouent des coudes, non sans prises de becs, pour tenter de s'embarquer parmi les premiers.Pas question pour ces « damnés », qui viennent pour la plupart des wilayas limitrophes (Bordj Bou Arréridj et M'sila) de rester un jour sans décrocher un boulot temporaire, il y va de la survie de leur famille.  >   
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