Algérie

«Des joueurs qui n'ont pas vraiment l'équipe nationale dans le c'ur»



«Des joueurs qui n'ont pas vraiment l'équipe nationale dans le c'ur»
Les derniers dysfonctionnements de notre équipe nationale pointés du doigt par les médias mais aussi par des experts sont choquants parce que c'est de notre argent qu'il s'agit.Cela n'amuse personne. Peut-être de la cote de ceux qui n'ont toujours pas compris le sens et la valeur du maillot national. Ils ne sont pas nombreux mais ils profitent de cet espace sportif pour se jeter dans les bras de la pub qui fait partie aussi du moule des autres avantages. Ce qui est connu de tous. Les derniers dysfonctionnements de notre équipe nationale pointés du doigt par les médias mais aussi par des experts sont choquants parce que c'est de notre argent qu'il s'agit. Ils continuent à penser que sans eux la maison brûlera et donc les Verts arrêteront de mûrir. Ils ne sont pas nombreux à se jeter dans ce raisonnement. Sofiane Feghouli, a voulu apporter sa touche dans la mise à jour de ses coéquipiers après l'humiliation de la CAN-2017. Il s'est livré au jeu des questions-réponse de notre confrère La Gazette du Fennec. Il commence par regretter non seulement son absence à la CAN-2017, mais aussi et reproche «aux joueurs de l'EN d'avoir manqué de grinta.» Sa non sélection à cette compétition, il en parlait : «Leekens qui m'avait laissé un message sur mon portable pour m'annoncer sa non sélection. On va croire que c'était sportif. Je respecte la décision de l'entraîneur qui n'est plus là. C'est dommage pour lui. Dans le fond, ce n'est pas une injustice». Revoilà Sofiane qui reconnaît qu'en sélection, «il faut donner le maximum et mouiller le maillot. C'est le plus important. J'étais prêt à ça et personne n'aurait donné autant que moi». Dans cet entretien, il révèle, presque ce que tout le monde sait. Il dira «qu'il y a des joueurs qui n'ont pas vraiment l'équipe nationale dans le c?ur, mais ils ont un état d'esprit irréprochable. Certains ont fait huit mois dans leur carrière. Ils ne sont pas forcément de grands joueurs. On a des joueurs forts, c'est le manque d'humilité. On n'est pas capable d'accepter une remarque d'un camarade lorsqu'on fait une erreur. Il faut accepter qu'un coéquipier te dise, ce n'est pas bon de faire ça. On pèche énormément sur ça. On s'entend bien pendant les stages, il y a une super ambiance dans le groupe, mais la véritable union doit être sur le terrain. Aujourd'hui, on n'a plus ça.» En expédiant les mauvaises passes, il souhaite retrouver dans les prochains chantiers des différentes compétitions l'ambiance de la coupe 2014. «C'était magnifique et beau à voir. On jouait pour quelque chose et c'est grâce à ça qu'on s'est surpassé. Il faut reconnaître aussi que le coaching de Vahid était payant. J'avais une bonne relation avec lui. Je n'ai jamais dépassé les limites et tout ce qui s'est dit sur moi est faux. Il a fait sortir pas mal de joueurs de l'ombre. Cette équipe de 2014 a fédéré car elle mouillait le maillot. On a rendu Algériens des gens qui n'ont pas la nationalité algérienne». Enfin, se jetant au secours de Slimani il dira qu'il y avait «un acharnement contre Slimani alors que c'est notre meilleur buteur. Il mérite une statue. Il a donné de la fierté aux Algériens. Il est affecté, c'est normal, c'est un humain, mais il a du caractère et il s'en sortira. C'est un vaillant et je suis très content de jouer avec quelqu'un comme ça. C'est un guerrier. Il est toujours souriant et de bonne humeur. C'est un modèle. Le jour des matchs, il ne blague pas. Il est plus costaud qu'avant. Je pensais qu'il allait souffrir en Angleterre, car les défenseurs anglais sont rugueux, mais son début de saison m'a épaté. Je suis content pour lui». S'agissant du retrait des joueurs de l'équipe nationale, il avouera qu'il n'était pas au courant. «Il y a peut-être ceux qui sont déçus. Ça ne s'est pas passé comme ils le voulaient, mais ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Si quelqu'un ne veut pas venir, il ne faut plus faire appel à lui. Il faut évacuer la frustration et rebondir. Il faut rentrer sur le terrain et mouiller le maillot, c'est ce que les Algériens aiment. Il faut faire des efforts, se sacrifier, c'est comme ça qu'on remontera la pente». Terminant cet entretien sur un souhait personnel de voir Belmadi comme sélectionneur futur de la sélection. Pourquoi ' «Il nous faut un entraîneur à poigne, quelqu'un de caractère capable de nous rentrer dedans. On a besoin de ça».


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