Des jeunes sous l'emprise de la drogue
Dans les localités rurales situées dans les environs de Boufarik, telles que Sidi Aïd, Maâssouma et la cité Bendali, nombreux sont les jeunes qui restent livrés à eux mêmes faute de structures culturelles ou de loisirs. L'oisiveté qui, comme on le sait, est « mère de tous les vices », angoisse les parents qui dénoncent la trop lourde déperdition scolaire dont sont victimes leurs enfants. Ceux-ci deviennent alors une proie facile pour les vendeurs de stupéfiants. A ce sujet, un père dont le fils se droguait nous a confié : « J'ai vécu l'expérience la plus cruelle de ma vie. Mon fils avait un comportement étrange. Il était si agité qu'il sortait de la maison plusieurs fois durant la nuit et personne n'osait le contrarier à cause de son agressivité. Il n'a pu retrouver son état normal qu'après plusieurs mois de traitement psychiatrique. » Malheureusement, certains parents ignorent l'attitude à adopter dans de telles circonstances, à l'image de ce vieil homme qui a sollicité les services d'un Taleb pensant que son fils était possédé. Or, ce dernier, après avoir été orienté par la suite vers le service des urgences de l'hôpital psychiatrique Frantz Fanon, s'est révélé être victime de l'usage de drogue. Ayant déjà perdu beaucoup de temps ailleurs, un traitement à vie lui fut préscrit. Face à de tels fléaux qui se répandent dans la société, des activités dans les domaines sportif et culturel seraient à même d'aider à la prévention contre l'accoutumance à la drogue qui menace dangereusement les jeunes.
Posté Le : 23/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Anis B.
Source : www.elwatan.com