Des jeunes réclament leur confirmation Préemploi à Khenchela

Les différents dispositifs d'insertion professionnelle ne sont, malheureusement, qu'une bonne affaire politicienne, puisqu'il n'y a pas de débouchés.
Un travail digne, un salaire décent et une protection sociale.» C'est ce que revendiquent des jeunes universitaires, recrutés dans le cadre du préemploi (CPE), qui ont pris attache avec notre bureau pour faire part de leur colère, car inquiets sur leur sort. Occupant un emploi précaire à durée déterminée avec un salaire insignifiant, ils expriment le ras-le-bol de ce calvaire qu'ils vivent en ces moments difficiles. Il convient de rappeler que ces jeunes d'un niveau d'études supérieures touchent à peine un salaire de 10 000DA.
Ils réclament leur titularisation dans les postes qu'ils occupent dans les différents secteurs. Certains d'entre eux déclarent: «Nous sommes comme des damnés, car victimes de l'absurdité des responsables. Pourquoi cette marginalisation ' Pourquoi briser cette couche qui a tant rêvé servir dignement son pays' Le cauchemar est devenu plus que problématique, et, alors que la colère s'amplifie, les solutions tardent à venir.» Et d'ajouter :« Il est inacceptable que, malgré nos diplômes, nous travaillons avec un salaire nettement inférieur au SNMG. Franchement c'est une insulte. Et dire que nous sommes même privés de certains droits tels que ceux relatifs à la retraite et aux congés de maladie. Nous subissons les injustices de ce contrat de la honte. Nous exprimons notre colère contre l'exploitation dont nous faisons l'objet.»
Ils concluent par ces mots: «Nous tirons la sonnette d'alarme, tellement nous sommes inquiets et désespérés face à un avenir incertain. Nous espérons que les hautes instances vont agir pour mettre fin au chômage et la précarité par la promulgation de lois afin de transformer tous les emplois précaires en emplois permanents, dans le cas contraire ou si aucune mesure n'est prise en ce sens, il faut s'attendre au pire.»