Des jeunes contestent devant l'APC

Ils étaient des dizaines à avoir observé un mouvement de contestation, hier, devant le siège de la mairie d'El Hadjar, pour revendiquer un local commercial, au sein des ex-Souks el Fellah, de la localité de Atoui-Salah, avons-nous constaté sur place. Les manifestants ont été, selon les propos de plusieurs d'entre eux, marginalisés par les pouvoirs locaux. Toujours, selon les déclarations de nos interlocuteurs, ces derniers avaient déposé des dossiers pour bénéficier de ces locaux commerciaux, qui selon eux, leur reviennent de droit. «Nous sommes des habitants de la localité, nous sommes prioritaires en matière d'attribution», ont-ils déclaré. «Nous voulons exercer au sein de notre commune et notre localité, pourquoi, faudrait-il que l'on aille à la commune de Annaba, pour exercer notre commerce, dans la rue et sur les trottoirs», se sont demandés les contestataires. Ces derniers accusent les pouvoirs locaux de la commune d'El Hadjar, d'avoir accepté des dossiers d'attribution, de ces locaux de la discorde, émanant de jeunes étrangers à la commune. S'agissant de la véracité des propos des contestataires, un responsable de l'Assemblée populaire communale d'El Hadjar nous précise que, ces quelques jeunes, ne peuvent en aucun cas, être concernés par les locaux de l'ex-Souk el Fellah «Ces locaux sont destinés aux marchands informels, des localités de Atoui et Mars Amar, dépendant de la circonscription administrative de la commune d'El Hadjar», a-t-il dit et d'expliquer que «ce processus entre dans le cadre de la lutte contre le commerce informel, initié par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales». Ainsi, agissant sur instruction du ministère de tutelle, les pouvoirs de l'APC d'El Hadjar, ont, après recensement des marchands informels, établi une liste des bénéficiaires des locaux commerciaux qui, devront entrer en activité au mois de juillet prochain. Notons que cet espace commercial à l'origine de toute cette discorde, est encore en chantier.