Algérie

Des institutions récalcitrantes



Des institutions récalcitrantes
La décision de la wilaya qui oblige les institutions et administrations à libérer les rues et venelles fermées pour des raisons sécuritaires n'est appliquée que partiellement.Certaines de ces administrations continuent de passer outre cette instruction qui émane pourtant des plus hautes autorités. A l'avenue Pasteur, les services de la Douane occupent toujours un passage qui fait jonction entre l'avenue Pasteur et la rue Dr Saâdane. Les responsables de la commune d'Alger-Centre avaient procédé dernièrement à une opération de réouverture qui a permis de libérer nombre de rues. Selon un responsable de l'APC, les services des Douanes auraient exigé un document officiel de la part des services de la wilaya, car la fermeture du passage avait été faite sur la base d'un document officiel.En tout état de cause, ces administrations récalcitrantes vont à l'encontre des nouvelles orientations qui encouragent une plus grande ouverture de la capitale, particulièrement en ce début de la saison estivale, comme il est question également d'encourager des activités nocturnes. A Rouiba, Réghaïa ou encore à Bordj El Bahri, les commissariats de police continuent d'occuper des portions importantes des rues, là où elles sont implantées. Des barricades, des piquets métalliques et même des remparts en béton sont entreposés à même les trottoirs, obligeant les piétons à marcher sur la chaussée.«L'impératif sécuritaire qui avait dicté ces mesures n'est plus de mise. Au contraire, il faut essayer d'effacer à tout jamais les stigmates de la décennie noire», suggère un habitant de Rouiba. «La ville doit retrouver sa vocation première, celle d'offrir aux habitants un espace de vie agréable», poursuit-il. Signalons que cette situation concerne également d'autres communes, telles que Sidi Moussa, El Harrach, Bourouba et Aïn Taya.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)