Algérie

Des images de guerre contre Ghaza aux scènes de joie du foot



Des images de guerre contre Ghaza aux scènes de joie du foot
L'année 2009 a été riche en événements sur le plan aussi bien national qu'international. Elle a commencé dans la douleur avec la guerre contre la population de Ghaza, lancée par l'armée israélienne au moment où le monde fêtait son amorce. Les images de terre brûlée et de corps d'enfants et de femmes calcinés ont choqué les peuples sans pour autant freiner la folie meurtrière de l'armée sioniste. En Algérie, les autorités ont tenté de réprimer les marches de soutien au peuple palestinien avant que la rue ne prenne le dessus. La guerre prend fin avec le retour à une actualité dominée par le procès de Achour Abderrahmane, le commerçant par qui le scandale de la BNA est arrivé. Le tribunal criminel près la cour d'Alger le condamne, après plus d'une semaine de débat, à 18 ans de réclusion pour avoir détourné et dilapidé près de 32 milliards de dinars. Plusieurs autres peines sont prononcées contre ses 26 co-accusés, dont des cadres dirigeants de la BNA.La justice britannique donne le feu vert pour l'extradition de Abdelmoumène Khalifa et remet son dossier à la Cour suprême pour un dernier regard, en attendant la décision finale prévue début 2010. Durant cette période, la campagne électorale s'emballe en dépit d'un résultat connu à l'avance avec une révision constitutionnelle opérée quatre mois auparavant pour permettre au président de se représenter à vie. Sans surprise, Abdelaziz Bouteflika est réélu pour un troisième mandat qu'il entame alors que le monde affronte une des crises financières les plus dures que l'humanité ait connues. Les prix du pétrole chutent et réduisent sensiblement les réserves de change de l'Etat. Le gouvernement revoit sa politique de gestion des dépenses publiques. De nouvelles dispositions réglementent désormais les sociétés étrangères qui exercent en Algérie, mais aussi les procédures de financement et d'importation.Les premiers cas de grippe porcine font leur apparition. Rattrapée par le Ramadhan, la courte saison estivale est coûteuse eu égard à la flambée des prix des produits de large consommation. La rentrée sociale s'annonce chaude avec un mouvement de grève qui paralyse le secteur l'éducation durant trois semaines, à l'issue desquelles les enseignants ont gain de cause. Les habitants de Diar Echems leur emboîtent le pas ; ils occupent la rue et réclament des logements décents. Les émeutes durent quelques jours, avant que des engagements pour leur relogement soient arrachés. Eclate alors la plus grande affaire de corruption liée à la réalisation de l'autoroute Est-Ouest. Un scandale qui implique de hauts cadres de l'Etat mais qui, à ce jour, n'a pas encore livré ses secrets tant les vrais bénéficiaires de pots-de-vin n'ont pas encore été dévoilés.Mais les Algériens sont figés sur le match retour Algérie-Egypte qui se joue au Caire. Le caillassage du bus qui transporte l'équipe nationale à son arrivée au Caire et l'agression des supporters en dépit d'un résultat nul suscitent la colère. Des milliers de jeunes réclament des passeports pour aller encourager leur équipe à Khartoum, où doit se jouer le match d'appui contre l'Egypte. Le gouvernement décide d'organiser un pont aérien pour transporter gratuitement les supporters au Soudan. La sélection algérienne arrache son ticket pour le Mondial. Des millions d'Algériens sortent dans la rue pour accueillir leurs héros. La fête dure des jours, durant lesquels les étudiants algériens résidant en Egypte, cibles d'agressions ignobles, sont rapatriés.Le nombre de décès dus au virus H1N1 augmente sensiblement, alors que des suspicions entachent l'efficacité des vaccins importés par l'Algérie. L'opacité qui a entouré l'opération d'importation et le choix du laboratoire, ainsi que le limogeage du directeur de l'Institut Pasteur suscitent de lourdes interrogations. 2009 s'achève avec une tripartite sanctionnée par une légère hausse du SNMG, qui passe de 12 000 à 15 000 DA . L'année 2010 succède à 2009 et les problèmes de chômage, de malvie, de corruption, d'absence de libertés, d'insécurité, de précarité traînés depuis plus de 40 ans ne semblent pas se dissiper'


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