Algérie

Des hôpitaux étrangers pour des opérations en Algérie



La prise en charge des malades àl'étranger coûte toujours cher.Pour l'année 2006, le transfert desmalades à l'étranger par le biais de la CNAS a coûté près de 6 millionsd'euros. L'information a été rendue publique, hier, en marge de la cérémonie designature de la convention portant sur la prise en charge des cardiopathiescongénitales, à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS)et les Cliniques universitaires Saint Luc de Belgique (UCL).Lors de la rencontre qui s'est tenue ausiège du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, le directeur généralpar intérim de la CNAS M. M. Lounès Messani a rappelé que cette conventions'inscrit dans le cadre du programme tracé par le secteur de la sécuritésociale concernant la prise en charge des enfants relevant de la chirurgiecardiaque infantile. La convention «s'ajoute à celles précédemment signées dansle même domaine avec d'autres structures spécialisées européennes. C'est letroisième établissement belge conventionné pour la chirurgie cardiaqueinfantile», a-t-il expliqué. Cette rencontre était une occasion pour le premierresponsable du département du Travail et de la Protection sociale de rappelerqu'il ne sera plus question de prise en charge des malades cardiaques àl'étranger, à compter de 2009. En guise d'argument les responsables concernésrappellent qu'en 2005 les prises en charge ont coûté près de 3 milliards dedinars à l'Etat. Cette même prise en charge, à l'intérieur du pays, ne coûteraque 150.000 à 400.000 DA par malade alors qu'elle atteignait 1,5 million à 3millions de dinars par malade. Selon la même source, il sera fait appel auxchirurgiens étrangers et à 3 cliniques algériennes privées pour effectuer lesopérations chirurgicales, chez-nous. Les cliniques privées algériennes, pourleur part, feront appel également à des étrangers à leur charge. Ainsi donc,des solutions ont été trouvées pour soulager la souffrance du nombre importantd'enfants cardiaques portés sur liste d'attente. Pour ce faire, des conventionsavec des hôpitaux étrangers sont en cours de négociations notamment avec lesBritanniques, les Suisses et les Italiens pour les opérations en Algérie. «Nousmanquons de spécialistes en cardiologie», argumentera Louh.Outre un projet de réalisation de deuxcliniques de cardiologie, des conventions ont déjà été signées avec troiscliniques algériennes privées pour cette tâche, expliquera le ministre. «Maistout dépassement conduira à des enquêtes et à des sanctions sévères, àl'annulation des contrats ainsi qu'à des poursuites judiciaires», ajouter-t-on.Cela étant, les malades qui nécessitent une prise en charge en urgence seronttransférés à l'étranger exceptionnellement.


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