Algérie

Des "hirakistes" ont commencé à marcher sur Alger



Des citoyens de certaines régions du pays ont commencé depuis hier à marcher pour rejoindre la grande manifestation du vendredi dans la capitale, qui coïncide avec le 1er novembre. Et si les manifestants, qui sont plus ou moins proches d'Alger, ont choisi de rallier la capitale à pied, ceux habitant loin ont commencé depuis hier à prendre les transports en commun.De Bordj Bou-Arréridj, de Tizi Ouzou, de Bouira et de Béjaïa, des hirakistes ont décidé de participer à "La marche pour la liberté" qui va rallier la capitale à pied. Certes, ils étaient peu nombreux dans chacune de ces villes, mais ils voulaient marquer leur présence et soutenir leurs camarades initiateurs de cette marche des autres wilayas.
"Nous allons rejoindre nos frères qui vont marcher de Tizi Ouzou et d'autres wilayas. Nous allons les accompagner jusqu'à Alger", dira un des marcheurs de Bordj Bou-Arréridj. "Nous marcherons même symboliquement, mais nous arriverons à destination", dira un autre marcheur qui explique à ses camarades que le but n'est pas d'être stoppé en route, mais de rejoindre le groupe des autres régions.
À Tizi Ouzou, "La marche de la liberté", initiée par le collectif citoyen "La voix du peuple", s'est ébranlée, hier matin, de l'esplanade de l'ancienne mairie, mais elle a finalement été bloquée par un important dispositif de la Gendarmerie nationale à Laâzib, à l'entrée de la wilaya de Boumerdès.
À noter que le coup d'envoi de cette marche a été donné en présence d'une trentaine de participants qui ont marqué le début de leur périple par une première halte au monument des martyrs, situé à la sortie ouest de la ville des Genêts. Sur place, ils ont observé une minute de silence puis ont entonné l'hymne national, avant de reprendre la route sous les applaudissements des passants et les klaxons des automobilistes.

C. Bouarissa/K. Tighilt


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