Selon le représentant de l'association de quartier, plus de 539 personnes habitent toujours dans des bidonvilles, d'autres dans des maisons sans acte de propriété, alors que des familles s'entassent à dix par pièce, sans eau, ni gaz,. «Nous sommes obligés d'aller chercher les bouteilles de gaz butane à El Khroub ou à El Meridj, malgré l'installation complète des réseaux du gaz naturel dans notre village, mais le raccordement tarde à venir», déplorent des habitants qui déclarent que les conducteurs des bus refusent d'aller jusqu'à Aïn Nehas, car la route est impraticable. Le cadre de vie se dégrade, de jour en jour, dans cette contrée déshéritée qui demeure toujours sans CEM.
A noter que des propriétaires de terrains affirment qu'ils n'ont pas eu leurs permis de construire. «Nous voulons avoir des écoles pour nos enfants et une régularisation de notre situation, on est marginalisés et ignorés complètement par les autorités», dénoncent-ils. Le wali a assuré aux habitants que tous leurs problèmes seront réglés dans les meilleurs délais, et suivant les priorités. «Aïn Nehas a la même importance et les mêmes droits que les autres régions de la wilaya», a conclu le chef de l'exécutif.                                                            Â
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Posté Le : 16/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ratiba B.
Source : www.elwatan.com