Les fortes précipitations enregistrées ces derniers jours ont été à l'origine de l'inondation de plusieurs habitations dans le bidonville la ‘CUMO' à Es-Senia. Une situation qui a poussé bon nombre de familles à passer la nuit du vendredi à samedi hors de leurs habitations. Dans la matinée d'hier, des habitants du site qui se sont déplacé au siège de notre rédaction ont lancé un énième appel au wali d'Oran en vue de les reloger en urgence. Selon le représentant des familles, des promesses leur ont été faites pour être relogées avant la fin de l'année 2017, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. «Une commission technique a recensé toutes les familles et on nous avait promis des logements avant la fin de l'année dernière puis on nous a annoncé le relogement après les élections, mais notre situation ne cesse de se dégrader», assure notre interlocuteur.Ce dernier assure qu'après les opérations de relogement qui ont touché les grands bidonvilles d'Aïn El-Beïda et Cheklaoua, et dernièrement le bidonville de Sidi El Bachir, les habitants du bidonville de l'ex- résidence universitaire la CUMO d'Es-Sénia avaient adressé une correspondance au wali d'Oran pour lui demander d'accélérer le processus de leur relogement. «La wilaya d'Oran a entamé une vaste opération de relogement qui a touché de nombreux bidonvilles ; nous espérions être parmi les familles bénéficiaires, il ya plus de 2 années. Malheureusement jusqu'à présent nous n'avons rien vu venir. Nous craignons de passer un autre hiver dans ces taudis», assure le même interlocuteur. «Chaque hiver, nos habitations sont inondées par les eaux de pluie et le nombre de malades augmente, notamment chez nos enfants à cause des conditions de vie déplorables, notamment le froid et l'insalubrité», poursuit le représentant des familles. Dans leur correspondance, les habitants du site ont tenu à rappeler le dernier sinistre qui a failli coûter la vie à plusieurs personnes. «Deux incendies ont déjà ravagé une partie des chalets et le risque est toujours omniprésent», affirme-t-il. Il y a lieu de rappeler qu'au lendemain de ce sinistre, une vingtaine de familles ont été recasées dans une base de vie de la Setram, dans des conditions qui ne diffèrent en rien du bidonville dans lequel elles vivaient. Les représentants de ces familles avaient reçu des promesses au lendemain de cet incendie pour la prise en charge de leur cas dans les plus brefs délais. A maintes reprises, les habitants de la CUMO avaient organisé des rassemblements de protestation devant le siège de la daïra d'Es-Sénia pour exiger leur relogement. Il y a quelque mois les familles habitant le bidonville de l'ex- CUMO avaient bloqué l'axe routier entre Es-Sénia et l'Aéroport d'Oran, non loin de la clinique Kara. Les protestataires ont exigé d'être relogés, après avoir été victimes d'un incendie.
Les familles occupant des chalets et des baraques de fortune érigés à l'ex-résidence universitaire relevant de la commune d'Es-Sénia avaient, à maintes reprises, lancé des SOS de détresse au chef de l'exécutif de la wilaya dans le but de pouvoir disposer de logements décents lors des prochaines opérations de relogement.
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Posté Le : 28/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D B
Source : www.lequotidien-oran.com