Algérie

Des habitants sans eau à Collo


Il y a certains comportements qui frisent le ridicule et témoignent de l'insouciance, pour ne pas dire l'incompétence de certains responsables de secteurs de grande importance dans la vie quotidienne des habitants. Imaginez des citoyens habitant les étages supérieurs, privés d'eau pour cause de fuites au niveau des branchements aux immeubles. Ces fuites datent depuis plus de six mois sans que l'on s'en inquiète outre mesure. L'été arrive, et l'eau devient le principal souci d'un grand nombre d'habitants des cités urbaines. Une région qui dispose d'une importante nappe phréatique et d'un barrage qui affiche le plein pendant les quatre saisons n'arrive pas à maîtriser cette ressource pour approvisionner régulièrement la population. Comment imaginer l'esprit d'un citoyen qui ne reçoit plus ce liquide précieux alors que devant son immeuble des fuites qui, au lieu de le rafraîchir, forment des étangs où pullulent les moustiques ' L'Algérienne des fuites, pardon des eaux, est interpellée pour, outre l'établissement des factures, intervenir et réparer les fuites d'eau afin de permettre aux citoyens d'étancher leur soif.Poésie : édition de deux recueils de Mohamed-Salah BellabedLe poète francophone Mohamed-Salah Bellabed, en verve, notamment depuis sa retraite professionnelle, éditera prochainement deux recueils « Mémoires de Colliote et poursuites » et « La cité aérienne », avec la collaboration de la direction de la culture de Constantine. C'est ce que nous a révélé le poète lui-même en marge de l'organisation de la 2e édition « Des feuilles littéraires de Skikda ». Il consacre son « repos de guerrier » à l'écriture de poèmes qui traitent de l'actualité, mais beaucoup plus des deux villes qui l'ont le plus charmé : Collo, sa ville natale, avec ses sites naturels, et Constantine sa ville d'adoption. En patriote impénitent, parmi la cinquantaine de poèmes constituant son répertoire, se trouve l'évocation des chouhada, des fêtes nationales et la paix. Dans son poème « La ville déchirée » , voici une strophe dédiée à la Presqu'île de Collo d'aujourd'hui :Honte à eux ! Le supplice qu'on t'a fait subirLes drames et les crimes que leurs mains ont signésLes tourments et l'horreur que tes lèvres n'osent pas direNe sachant point pardonner ou maudire 'Dans ton coin reclus, ignoré et éloigné.
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