Algérie

Des habitants de Sotraco assiègent l'OPGI



A l'évidence, les habitants de la cité Sotraco, groupement de chalets situé dans le quartier Boudraa Salah de Constantine, sont en effervescence après l'annonce de leur évacuation prévue pour le jeudi 15 décembre vers des logements neufs à la nouvelle ville Ali Mendjeli.
Les représentants des diverses catégories des bénéficiaires, en particulier ceux dont les recours ont été acceptés et inclus dans les listes, les célibataires et les femmes divorcées auxquels les autorités ont promis des logements, ont, rappelons-le, tenu un sit-in avant-hier mardi devant le cabinet du wali. Ils ont été reçus par le chef de cabinet auquel ils ont exposé les divers problèmes qu'ils ont rencontrés depuis l'opération de tirage au sort, et le collaborateur direct du wali les a rassurés en promettant que chacun obtiendra son droit.
Mais, hier matin, à partir de 9 heures, une centaine de citoyens environ, issus de la même cité, se sont rassemblés devant la direction générale de l'OPGI à la cité des Terrasses et ont demandé à être reçus par le responsable de l'office pour exposer d'autres problèmes et faire part de l'inquiétude qui, paradoxalement, les a gagnés après l'annonce de leur transfert imminent. «Nous nous sommes déplacés à l'antenne d'Ali Mendjeli afin de régler le cautionnement pour les logements neufs, mais nous n'avons pas trouvé nos dossiers à ce niveau, s'est plaint le premier citoyen concerné auquel nous nous sommes adressés et lequel a déploré que le responsable de l'OPGI a refusé de les recevoir. «Nous sommes venus ici pour réclamer, a-t-il poursuivi, et nous avons trouvé portes closes. Intervenant dans la conversation, un autre a ajouté que le responsable a ordonné à son service de sécurité de fermer les portes et de ne laisser entrer personne».
Il y avait là aussi d'autres groupes de citoyens venus des autres cités du même quartier pour diverses réclamations. Ce qui a fait que le nombre des gens rassemblés devant l'OPGI a atteint environ 200 personnes.
Aux environs de 11 h, et voyant que les portes de l'OPGI leur restaient fermées, la foule s'est dispersée, et à midi tapante, il ne restait qu'une trentaine de personnes environ devant la porte close de l'office.
Quant aux responsables de l'OPGI, nous avons tenté à plusieurs reprises d'entrer en contact avec eux, malheureusement, ils étaient injoignables.


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