Algérie

Des habitants de Aïn El-Beïda protestent



Les habitants de la cité du 1er Novembre, à Aïn El-Beïda, viennent de lancer un appel pressant au wali d'Oran pour intervenir personnellement et mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis plusieurs mois. Selon les représentants des habitants, une correspondance accompagnée d'une pétition a été adressée au premier responsable de la wilaya. Nos interlocuteurs indiquent que le 1er novembre 2001, plusieurs familles, qui habitaient initialement Haï Cheklaoua, avaient été relogées au niveau de la cité du 1er Novembre de Aïn El-Beïda. « Dès notre installation dans cette nouvelle cité, nous avons constaté l'existence d'une quarantaine de lots de terrains d'une superficie avoisinant les 120 m² qui semblaient inoccupés et abandonnés », soulignent nos interlocuteurs qui ajoutent qu'au fil des semaines et au vu et au su de tout un chacun, ces lots ont été occupés par des marchands de ferraille. « Nous ne savons même pas s'ils ont des autorisations ou non », précisent les habitants de la cité. Ces derniers soulignent que « tous les jours, des camions de gros tonnage, des véhicules de transport, des charrettes, entre autres, sillonnent les artères de notre cité. La saleté et les détritus jonchent les rues, des tas de ferrailles obstruent les passages et trottoir, c'est pratiquement une cité dépotoir », affirment nos interlocuteurs qui signalent, en outre, que des feux sont allumés tous les soirs pour brûler on ne sait quels produits, provoquant une fumée toxique qui constitue un véritable danger pour les enfants et les personnes âgées.

Les représentants des habitants assurent que tous les services concernés ont été avisés, mais rien n'a été fait et la situation ne cesse d'empirer. « Aujourd'hui, nous demandons au wali de diligenter une commission d'enquête sur place pour constater de visu le calvaire que nous endurons et pour prendre des mesures contre ceux qui sont à l'origine de cette situation », concluent les habitants de la cité.




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