Des habitants d'Oran-Est protestent

Las d'attendre une prise en charge des innombrables problèmes auxquels il font face depuis plus de trois ans, des représentants des familles habitant la cité 178 logements Aden (haï Khemisti) et les habitants de la cité El Wafa, 510 logements haï Akid Lotfi, se sont déplacés lundi au siège de la DLEP pour exposer ces problèmes et avoir des réponses à leurs préoccupations. Selon le représentant de la cité Aden, les habitants de cette cité attendent depuis plus de six années l'aménagement des trois espaces verts et la réalisation d'un équipement administratif, conformément au plan de masse. Le même représentant a tenu aussi à exposer le problème lié au bitumage de la voie qui passe devant l'école primaire. «Nous avons la sensation que notre cité est marginalisée, comparativement à toutes les cités mitoyennes. Outre ces problèmes, il y a aussi la dégradation de l'environnement, l'absence d'un parking, entre autres», assure le même interlocuteur.

La cité El Wafa n'est pas en reste et les représentants des acquéreurs ont tenu à dénoncer le cumul de problèmes et les retards dans l'aménagement de leur cité par le promoteur. Selon le représentant des familles, ces travaux concernent l'aménagement des locaux et des cours intérieures de la cité, abandonnés depuis l'achèvement des travaux de la cité, il y a six années. «Outre les rats et les chiens errants, la situation ne cesse de se dégrader à cause des eaux usées», assure le représentant des familles. Ce dernier affirme que le problème a été abordé à maintes reprises, mais rien n'a été fait. «Notre but est de préserver notre environnement par l'aménagement des cours intérieures avec des jardins et des aires de jeu. L'autre phénomène qui nous préoccupe concerne les VRD tertiaires qui n'ont toujours pas été réalisés», ajoute le même interlocuteur.

Selon les représentant des deux cités, une fois arrivés au niveau du siège de la DLEP, ils ont été surpris d'apprendre qu'ils ne peuvent être reçus. «On nous a indiqué que les responsables étaient absents. Après avoir attendu toute la matinée, nous avons décidé de déposer une plainte auprès du commissariat. Finalement, dans l'après-midi, nous avons été reçus par un chef de service», assurent les représentants des deux cités. «Concernant les problèmes de la cité Aden, nous avons eu des promesses pour la prise en charge de nos problèmes. Le chef de service nous a demandé de lui accorder une dizaine de jours avant de revenir le voir», souligne le représentant de la cité Aden. Pour ce qui est de la cité Wafa, il a été demandé au représentant des familles de recourir à la justice. Après avoir frappé à toutes les portes, les habitants de la cité Wafa ont décidé d'interpeller une fois encore le premier responsable de la wilaya. «Nous l'invitons à visiter notre cité pour un constat de visu, et sur la base de ce constat, il prendra les mesures qui s'imposent», concluent les représentants de cette cité.