Algérie

Des groupes salafistes revendiquent l'action Israël, tirs de roquettes lors de la visite d'Obama


Des groupes salafistes revendiquent l'action Israël, tirs de roquettes lors de la visite d'Obama
Si le président palestinien a accueilli le président Obama avec le sourire, les autres responsables, dont certains assimilent désormais leur cause à l'apartheid, sont restés de marbre. Principale des Palestiniens : la colonisation israélienne en Cisjordanie, en pleine expansion.
Si le président palestinien a accueilli le président Obama avec le sourire, les autres responsables, dont certains assimilent désormais leur cause à l'apartheid, sont restés de marbre. Principale des Palestiniens : la colonisation israélienne en Cisjordanie, en pleine expansion.
Des tirs de roquettes sont intervenus alors que le président américain Barack Obama entamait son deuxième jour de visite officielle en Israël et en Cisjordanie. Des groupes salafistes ont revendiqué ces tirs qui ont eu lieu au moment même où Barack Obama entamait son deuxième jour de visite officielle en Israël avant une visite éclair en Cisjordanie.
Tirées à partir de la bande de Ghaza, deux roquettes ont explosé ainsi jeudi matin dans le sud d'Israël sans faire de blessés, selon un porte-parole de la police. Une coalition de groupes salafistes de Ghaza vient de revendiquer ces tirs, affirmant qu'il s'agissait d'une "réponse à la visite" du président américain Barack Obama en Israël et en Cisjordanie. Le président américain devait se rendre ensuite à Ramallah, en Cisjordanie, pour s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Le communiqué affirme : "Nous revendiquons la responsabilité du tir de roquettes sur l'usurpateur sioniste à Sdérot pour dire à Obama : vous ne vivrez pas en sécurité tant que nous ne serons pas nous-mêmes en sécurité dans l'ensemble des pays islamiques".
"Une des roquettes a explosé dans la cour d'une maison de la ville de Sdérot provoquant des dégâts. Le deuxième engin est tombé dans un champ", a précisé le porte-parole, Micky Rosenfeld. L'armée israélienne a aussitôt fermé, jusqu'à nouvel ordre, l'unique point de transit pour les marchandises entre Israël et la bande de Ghaza. Le Hamas a assuré quant à lui que ces tirs ne pouvaient être le fait de groupes armés de Ghaza. "Il n'y a aucune relation entre la résistance et ces roquettes, si cela est crédible, en particulier compte tenu du moment et de leur cible", a en effet affirmé Taher al-Nounou, porte-parole du chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh. Les groupes salafistes de Gaza défient l'autorité du Hamas, issu des Frères musulmans, accusé de faiblesse vis à vis d'Israël. Des divergences sont tout de suite apparues après la victoire du Hamas aux élections législatives de 2006.
Obama a choisi son camp...
Au 2e jour de son voyage en Israël, le président américain a effectué jeudi un bref déplacement en Cisjordanie. De retour en Israël, il a ensuite livré un long discours devant des étudiants israéliens.
Arrivé à Ramallah en hélicoptère depuis Jérusalem vers 10h du matin ce jeudi, Barack Obama est resté en Cisjordanie seulement quelques heures. A 15h30, de retour en Israël où il est arrivé mercredi, il s'adressait en effet devant des étudiants israéliens.
S'il voulait donner une occasion supplémentaire aux Palestiniens qui le considèrent trop favorables aux positions de l'Etat hébreu, de le critiquer, il ne s'y serait probablement pas pris autrement. Cent cinquante manifestants, encadrés par un imposant dispositif policier, étaient ainsi rassemblés aux abords de la présidence palestinienne pour protester contre sa visite. Si Mahmoud Abbas, le président palestinien, l'a accueilli avec le sourire, les autres responsables, dont certains assimilent désormais leur cause à l'apartheid, sont restés de marbre.
Principale grief des Palestiniens : la colonisation israélienne en Cisjordanie, en pleine expansion. Mahmoud Abbas a ainsi réaffirmé qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations de paix avec Israël sans un gel des constructions.
De son côté, le locataire de la Maison-Blanche, qui avait prévenu qu'il ne venait avec aucune solution, a bien critiqué la colonisation israélienne, estimant qu'elle ne faisait "pas avancer la paix". Toutefois, il s'est abstenu d'appeler au gel de la construction dans les implantations juives, comme l'exigent les Palestiniens.
Des tirs de roquettes sont intervenus alors que le président américain Barack Obama entamait son deuxième jour de visite officielle en Israël et en Cisjordanie. Des groupes salafistes ont revendiqué ces tirs qui ont eu lieu au moment même où Barack Obama entamait son deuxième jour de visite officielle en Israël avant une visite éclair en Cisjordanie.
Tirées à partir de la bande de Ghaza, deux roquettes ont explosé ainsi jeudi matin dans le sud d'Israël sans faire de blessés, selon un porte-parole de la police. Une coalition de groupes salafistes de Ghaza vient de revendiquer ces tirs, affirmant qu'il s'agissait d'une "réponse à la visite" du président américain Barack Obama en Israël et en Cisjordanie. Le président américain devait se rendre ensuite à Ramallah, en Cisjordanie, pour s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Le communiqué affirme : "Nous revendiquons la responsabilité du tir de roquettes sur l'usurpateur sioniste à Sdérot pour dire à Obama : vous ne vivrez pas en sécurité tant que nous ne serons pas nous-mêmes en sécurité dans l'ensemble des pays islamiques".
"Une des roquettes a explosé dans la cour d'une maison de la ville de Sdérot provoquant des dégâts. Le deuxième engin est tombé dans un champ", a précisé le porte-parole, Micky Rosenfeld. L'armée israélienne a aussitôt fermé, jusqu'à nouvel ordre, l'unique point de transit pour les marchandises entre Israël et la bande de Ghaza. Le Hamas a assuré quant à lui que ces tirs ne pouvaient être le fait de groupes armés de Ghaza. "Il n'y a aucune relation entre la résistance et ces roquettes, si cela est crédible, en particulier compte tenu du moment et de leur cible", a en effet affirmé Taher al-Nounou, porte-parole du chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh. Les groupes salafistes de Gaza défient l'autorité du Hamas, issu des Frères musulmans, accusé de faiblesse vis à vis d'Israël. Des divergences sont tout de suite apparues après la victoire du Hamas aux élections législatives de 2006.
Obama a choisi son camp...
Au 2e jour de son voyage en Israël, le président américain a effectué jeudi un bref déplacement en Cisjordanie. De retour en Israël, il a ensuite livré un long discours devant des étudiants israéliens.
Arrivé à Ramallah en hélicoptère depuis Jérusalem vers 10h du matin ce jeudi, Barack Obama est resté en Cisjordanie seulement quelques heures. A 15h30, de retour en Israël où il est arrivé mercredi, il s'adressait en effet devant des étudiants israéliens.
S'il voulait donner une occasion supplémentaire aux Palestiniens qui le considèrent trop favorables aux positions de l'Etat hébreu, de le critiquer, il ne s'y serait probablement pas pris autrement. Cent cinquante manifestants, encadrés par un imposant dispositif policier, étaient ainsi rassemblés aux abords de la présidence palestinienne pour protester contre sa visite. Si Mahmoud Abbas, le président palestinien, l'a accueilli avec le sourire, les autres responsables, dont certains assimilent désormais leur cause à l'apartheid, sont restés de marbre.
Principale grief des Palestiniens : la colonisation israélienne en Cisjordanie, en pleine expansion. Mahmoud Abbas a ainsi réaffirmé qu'il n'y aurait pas de reprise des négociations de paix avec Israël sans un gel des constructions.
De son côté, le locataire de la Maison-Blanche, qui avait prévenu qu'il ne venait avec aucune solution, a bien critiqué la colonisation israélienne, estimant qu'elle ne faisait "pas avancer la paix". Toutefois, il s'est abstenu d'appeler au gel de la construction dans les implantations juives, comme l'exigent les Palestiniens.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)