Algérie

Des gardes communaux déployés sur les plages



Des gardes communaux déployés sur les plages
Le ministère de l'Intérieur a décidé de redéployer les gardes communaux sur les plages.Des éléments de ce corps sont engagés pour surveiller une dizaine de plages à Alger. «Les éléments de la garde communale participeront à l'opération de sécurisation et d'accompagnement des entreprises de wilaya à travers 9 plages», a annoncé le wali à la fin de sa visite qui l'a conduit, jeudi dernier, dans une dizaine de plages du littoral algérois. M. Zoukh a instruit les gardes communaux, dont certains sont accompagnés de chiens renifleurs, de travailler en collaboration avec les autres services de sécurité (gendarmerie et police).La wilaya a décidé d'interdire les concessions et de faire gérer 16 plages parmi «les plus importantes» sur les 70 ouvertes à la baignade par son Office des parcs des sports et loisirs d'Alger (OPLA) (Kheloufi 1 et 2, Plage familiale à Zéralda, Sirène 1 à Bordj El Kiffan, Tamentfoust Est à El Marsa, Deca plage, Surcouf et Tamaris à Aïn Taya, El Kadous et Tarfaya à Heuraoua et Réghaïa), et la Régie foncière de la ville d'Alger (RFVA) (Azur plage, Sidi Fredj Est, Méditerranée et Djemila, El Bahdja (Aïn Benian)).Les familles n'auront plus à payer : les chaises et les parasols leur seront cédés gratuitement. «L'accès à la plage et l'utilisation des équipements (toilettes, douches, vestiaires et parasols) sont gratuits, conformément à une instruction du ministère de l'Intérieur. Seule l'utilisation des parkings est payante (50 DA)», a précisé le wali. La décision de l'administration de la wilaya a fait réagir vivement les jeunes qui investissent ces sites durant la saison estivale.A Sidi Fredj, Azur Plage et Kadous, les jeunes qui bénéficiaient d'une concession de fait ont dénoncé la hogra et réclamé du wali de surseoir à sa décision. M. Zoukh a réagi en demandant aux responsables de ses EPIC d'«embaucher» ces jeunes chômeurs. Douze établissements de la wilaya avaient été engagés dans des opérations en prévision de la saison estivale (DRE, DTP, DT, OPLA, Asrout, EMCU, Erma, Egctu, Edeval, Netcom, Extranet, Hurbal, Art et Culture, RFVA, APPL).En plus de l'élimination des rejets, les établissements ont engagé des opérations de prise en charge des accès, d'enlèvement des déchets, de nettoyage, d'installation des équipements (buvettes, sanisettes, postes de sécurité), etc.La Protection civile a pris part à l'effort en décidant de déployer 650 agents, dont une partie est déjà sur place depuis début mai, soit un mois avant l'ouverture de la saison.Wifi gratuit, des piscines sur la rive de oued El Harrach !Nouveauté encore cette année : les estivants auront accès au service internet wifi lancé dès la fin de semaine dernière à El Djamila (Aïn Benian) et les Sirènes (Bordj El Kiffan), avant d'être généralisé sur l'ensemble des plages prises en charge par les EPIC de la wilaya à partir du 1er juin, date de l'ouverture de la saison estivale. «L'opération pourra éventuellement être élargie à d'autres sites, avec une connexion pouvant atteindre 400 mégaoctets», a annoncé le wali, qui fait remarquer que l'accès au service est possible grâce à une carte remise sur présentation d'une pièce d'identité.Le PDG d'Algérie Télécom (AT), Azouzou Mahmel, indique que ce service pourrait être généralisé aux autres wilayas du littoral à la demande des collectivités locales.Le wali a annoncé, par ailleurs, l'ouverture de trois autres kilomètres aux Sablettes, de trois piscines en plein air sur la rive gauche de l'oued El Harrach (embouchures, en face du chantier de la Grande mosquée), d'une partie du projet de réaménagement de l'oued à Bentalha (Baraki), ainsi que 6 forêts récréatives. La wilaya d'Alger n'a pas ouvert à la baignade de nouvelles plages cette année, mais en a fermé deux (Lafayette à Mohammadia, et Azur Est pour travaux).16 plages sont encore interdites pour cause de pollution, de rochers à fleur d'eau, d'absence d'accès et de travaux (Palm Beach, Rascasse, Sports nautiques, R'mila et Sablettes).«Avec les analyses de l'eau, nous pourrons éventuellement fermer certaines plages qui ne répondent pas aux conditions d'environnement et de santé publique», a signalé le directeur de l'administration de la wilaya, M. Boussoualem, qui a cité l'exemple de la plage Lafayette, qui vient juste d'être fermée suite à l'arrêté du wali pour pollution.




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