Notre supplément
économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» :
Finalement à la
question de savoir si Sonatrach gagne quelque chose à
prendre une part modique chez son partenaire - c'est le mot malgré les
turbulences qui ont existé entre les deux entités- dans l'espagnol Gas Natural, il n'existe pas de
réponse catégorique. Il y a toujours une colonne gain potentiel et une autre
pour les pertes. L'objectif étant que la colonne des gains finisse par
l'emporter. Est-ce le cas ? Le débat est ouvert entre les
pour et les contre. Dans un précédent numéro nous faisions état d'une
étude qui évoquait l'impact négatif du développement du gaz de schiste aux
Etats-Unis et son impact sur les évolutions du marché et ses conséquences, négatives,
sur les équilibres macro-économiques futurs de l'Algérie. Des Etats-Unis nous viennent aujourd'hui des nouvelles à demi-rassurantes
mettant en doute la viabilité économique et financière du gaz de schiste. Mais
en même temps, on apprend qu'un rush se fait vers le pétrole de schiste à la
rentabilité beaucoup plus sûre. Des nouvelles «lointaines» qui doivent
intéresser les chargés de veille stratégique à Sonatrach
ou au ministère de l'énergie. Il leur revient de déterminer ce que l'on risque
de perdre et ce que l'on peut gagner. Si les choses paraissent difficiles à
déterminer dans un secteur énergétique où les choses bougent, dans le secteur
des assurances en Algérie, le deadline pour la séparation de l'activité
assurance des personnes a laissé sur le carreau les assureurs privés. Lesquels
ne se privent pas de critiquer une démarche de favoritisme de l'Etat en faveur
des assureurs publics et, in fine, du français Axa. Les assureurs privés qui
font preuve d'un dynamisme ont le sentiment qu'on veut briser leur élan en
faisant jouer les chicanes de la règlementation. C'est le cas au niveau de la Bourse d'Alger. Là on a un
projet, louable, de lui donner un peu de vie en favorisant l'introduction des
PME. Mais Les bonnes intentions ne résistent pas à la manie règlementaire très
algérienne de multiplier les chicanes et les barbelés. Des conditionnalités
sont prévues et énoncent un «no pasaran» déterminé
qui peut faire rater l'objectif de l'ouverture. Les chicaneurs risquent de
réussir. Mais ce sera une réussite à mettre indubitablement dans la case
«perte».
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Posté Le : 12/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salim Rabia
Source : www.lequotidien-oran.com