Des footballeurs de renom

Béni Douala a également enfanté des footballeurs de renom dont certains ont eu à défendre les couleurs du football national. Les sportifs d'Ath Douala ne se résument pas au football seulement. On retrouve des champions d'Afrique de judo et de kung-fu. Pour ceux qui ne le savent pas, les Derridj, les frères Terzi, Khalfi, Iboud, Harb, Ladjadj, Bouzar, Saber, Ouidir, Nahi, Douicher, les frères Boussa, Berrefane, Berchiche, Natèche, Guerrab, Bouchama, Selmoune sont tous natifs de la région. Tout comme, d'ailleurs, Kahina Haddid (championne d'Afrique de judo), Kahina Selmoune (championne arabe, maghrébine et d'Afrique de kung-fu-wushu) et autres fiertés dans tous les domaines. Mais tout cela n'a pas suffi à cette région du pays pour avoir la vie facile. La qualification historique de l'US Béni Douala aux huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie est une autre démonstration qui témoigne des potentialités que recèle la région qui ne cesse d'honorer, non seulement la Kabylie, mais également le pays. Aujourd'hui, les pouvoirs publics doivent accorder une attention particulière à cette commune qui a grandement besoin de projets à même de permettre à la population locale, notamment la force juvénile de s'épanouir et d'aller encore de l'avant. Les citoyens des Ath Douala, qui souhaitent vivement que leur formation aille le plus loin possible dans cette épreuve populaire de Dame coupe, sera l'occasion pour que les responsables se penchent sur les problèmes de cette ville et la fassent bénéficier d'un plus de considération à l'avenir. Ils espèrent notamment qu'il y aura d'autres projets à même de répondre aux aspirations de la population dont la localité a payé un lourd tribut que ce soit durant la Guerre de Libération nationale, ou après l'indépendance du pays, surtout lors de la décennie noire et du Printemps noir. Des décennies tragiques, suivies d'enlèvements et de kidnappings dont un fut dramatique pour la région, endeuillée après l'assassinat d'un autre de ses enfants, le jeune Ali Laceuk du village Tala Khellil, en l'occurrence, ravi aux siens à la fleur d'âge.