Le statut quo caractérise encore la situation précaire des 71 squatteurs des logements sociaux lors des événements du Printemps noir de 2001, à Tizi Ghenif, à 50 km au sud de Tizi Ouzou.
Oubliés par les pouvoirs publics, l'environnement immédiat de ces cas sociaux dans leur écrasante majorité, laisse à désirer. Ils attendent une solution adéquate depuis huit longues années. En outre, ils vivent la peur au ventre avec l'idée d'être délogés de force un jour comme dans certaines localités. « Nous aspirons à une solution. Nous n'avons pas où aller. Nous ne possédons ni terrains à bâtir ni ressources nous permettant d'accèder à des toits décents », ont tenu à affirmer ces habitants qui se sentent délaissés à tel point qu'ils évoluent dans une insalubrité criante et de surcroît sans électricité. Certains habitants ont dû brancher illégalement des fils électriques des quartiers voisins à l'exemple de celui des 60 Logements, de l'OPGI et de l'EPLF. En effet, des fils sont à portée de main. Ils ont tissé une véritable toile d'araignée, prenant différents sens vers les six bâtiments de l'OPGI qu'occupent les squatteurs. Ces câbles mettent ainsi en péril la vie des passants. « Les services de la Sonelgaz, sollicités à maintes reprises, campent sur leur refus de raccorder nos foyers au réseau électrique. Ils nous orientent vers l'APC mais celle-ci, à son tour, refuse de donner son accord, car elle nous considère comme étant des indus occupants », déplorent nos interlocuteurs.
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Posté Le : 26/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Saïd M.
Source : www.elwatan.com