Algérie

Des files d'attente interminables



Des files d'attente interminables
Aux premières heures de l'ouverture des guichets, c'est la grande bousculade et une forte pression est palpable tant chez les employés de la coopérative que chez ses clients.Les automobilistes et piétons qui passent par la RN 16, précisément au lieu-dit Terrig-Djedida, ne savent pas trop s'ils sont devant un signe de bonne santé pour la production céréalière à Souk Ahras où s'ils doivent condamner ceux qui sont à l'origine d'une situation peu commode.Des dizaines de camons semi-remorques portant des quantités impressionnantes de céréales sont quotidiennement parqués devant la Coopérative des Céréales et des Légumes Secs (CCLS), et ce sont les agriculteurs qui en pâtissent.«Je dois passer la nuit ainsi que le chauffeur du véhicule loué auprès d'un particulier pour pouvoir préserver ma position par rapport aux autres livreurs qui débarquent des quatre régions de la wilaya», a déclaré Laïd B., un agriculteur de Merahna qui est à sa troisième nuit à la belle étoile. Il attend son tour avec une grande patience mais se demande, toutefois, si cette richesse n'est pas celle de toute la wilaya et préconise une meilleure mobilisation pour libérer les clients de la CCLS qui auraient d'autres récoltes en phase de livraison vers cette dernière.Aux premières heures de l'ouverture des guichets, c'est la grande bousculade et une forte pression est palpable, tant chez les employés de la coopérative que chez ses clients. «Nous attendons depuis le petit matin sans pouvoir atteindre le rayon concerné et -faut-il le souligner- le dispositif prévu pour cette opération est loin d'être performant (?) à quatorze heures c'est la fermeture des guichets et c'est une autre poussée d'adrénaline chez ces dizaines de personnes qui doivent passer plusieurs nuits ici même, par ces moments de jeûne et de canicule», a précisé Amara L.Ils estiment tous que les services de la CCLS sont débordés par le nombre important des agriculteurs mais se disent aussi outrés par cet accueil. «Une saison de travail se prépare des mois auparavant et l'on ne saurait trouver un alibi capable d'atténuer le sentiment de hogra perceptible chez ces gens qui ont trimé une année durant pour que les autres parties soient aussi au rendez-vous»,a critiqué un autre, tout en se demandant si les services de la coopérative en question qui tirent leur aisance matérielle de ces engins transporteurs n'étaient pas en mesure de déployer des moyens matériels et/ou de recruter des contractuels pour pareille tâche. Les deux numéros de téléphone du directeur de la CCLS et qui nous ont été communiqués ne répondent pas.


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