Les responsables locaux de la ville de Aïn Beïda et à l'instar des grandes villes, ont installé durant la décennie précédente des feux tricolores à travers les principaux axes notamment ceux à forte densité de circulation de véhicules, ces installations ont fluidifié le trafic routier et ont fait la joie des usagers.Malheureusement, elles n'ont pas résisté longtemps et ont cédé et sont devenues la première cible des différents mouvements de protestation des citoyens, elles ont été toutes vandalisées et laissées à l'abandon.
Depuis, tous les responsables municipaux qui se sont succédé, aucun n'a eu la peine de se soucier et de réhabiliter ces dispositifs devenus par la force des choses indispensables pour mieux réguler le flux routier, sachant qu'actuellement le parc automobile de la ville, la plus grande agglomération de la wilaya avec ses 200 000 habitants, engorge de véhicules et d'engins créant des bouchons interminables notamment .
En plus du problème des feux tricolores, les citoyens de Aïn Beïda que notre journal a rencontrés ne trouvent pas d'explication à l'éradication de certains ronds-points, des petits ouvrages qui, même s'ils ne sont pas fameux, ils facilitaient quand même la circulation qui se faisait en giratoire.
Lors du «rasage» de ces ouvrages, tous les citoyens de la ville ont pensé à la pose de meilleurs ouvrages comme c'est le cas de toutes les villes, mais, malheureusement, il n'en fut rien et les choses sont restées des chantiers ouverts créant ainsi une anarchie totale.
D'un autre côté, la ville de Aïn Beïda dispose d'un parc important de transport urbain, plus d'une trentaine de bus y opèrent mais dans une situation tohu-bohu, en l'absence d'un plan de circulation, ses usagers se bousculent tous dans une même placette et prennent tous la destination ouest du chef-lieu de commune, vers la nouvelle ville où il y a une forte concentration de la population, négligeant ainsi les autres quartiers et périphéries qui ne sont jamais desservis laissant ainsi le champ libre aux clandestins qui imposent leur diktat en matière de prix.
Moussa Chtatha
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Posté Le : 04/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moussa Chtatha
Source : www.lesoirdalgerie.com