Algérie

Des familles déplorent le mauvais état des logements



 



«On nous a logés dans des appartements pleins de défauts, où l'on est exposés à  longueur de journée à  l'humidité et aux mauvaises odeurs, alors que nous avons des enfants atteints de maladies chroniques», s'exprime un locataire dans une correspondance adressée au wali et dont nous détenons une copie. L'un des plaignants affirme qu'après avoir été injustement écarté de la liste des bénéficiaires, alors qu'il avait tous les documents prouvant qu'il habitait l'avenue de Roumanie, les services de la daïra ont fini par étudier son recours pour lui attribuer un logement indigne, selon ses propos. «J'ai su par la suite que ce même appartement a été refusé par un autre attributaire pour les raisons que j'ai énumérées», dira-t-il. Selon nos interlocuteurs toutes leurs démarches entreprises auprès des services de l'OPGI sont restées vaines. «On refuse à  chaque fois de nous recevoir et on nous laisse trainer pendant des jours sans même daigner nous écouter», soutiennent-ils. C'est devant cette situation que l'un des bénéficiaires ira jusqu'à solliciter les services d'un expert foncier agréé près les tribunaux pour étayer ses dires. Une copie de cette expertise déposée à  notre bureau précise que l'appartement de type F3 présente un parterre en nette dégradation, alors que la réalisation de la faïence et des plaintes est de mauvaise qualité. Même constat pour le plâtrage finalisé anarchiquement, notamment dans certaines pièces où l'on constate une mauvaise évacuation des eaux des sanitaires. Le rapport mentionne une odeur nauséabonde due au fort taux d'humidité. «La plupart des locataires n'ont pas les moyens de se payer les frais d'un expert, encore moins les ressources pour engager des travaux de réfection», affirme l'un des habitants du bloc H de l'ilot 1 sis à  l'UV9 de Ali Mendjeli. A titre d'indication, l'expertise mentionne que pour rendre l'appartement habitable, il faut débourser par moins de 1,15 MDA (millions), ce qui n'est guère à  la portée du simple smicard. Les plaignants n'ont qu'un seul vœu : ils sollicitent le wali pour se pencher sur leur cas et leur attribuer des logements décents, dignes de citoyens algériens égaux devant les lois et la constitution de la République.                                    


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