Algérie

Des familles dans des bâtisses en amiante depuis 1982



Des familles dans des bâtisses en amiante depuis 1982
La situation est des plus critiques, surtout que de nombreux cas d'allergie chronique ont été recensés parmi les résidents.Des dizaines d'habitants de la cité du 1er Novembre à Hamma Bouziane souffrent d'une forte allergie, qui a pris les allures d'une maladie chronique pour nombreux d'entre eux. Cette dernière est la conséquence des effets directs de l'amiante, principale matière utilisée dans la construction des ces bâtisses remontant à 1982. «Cette matière a été intégrée il y a bien longtemps dans la composition de plusieurs matériaux notamment pour la construction; mais elle a abouti à une interdiction totale en 1997 dans les autres pays à cause de son caractère cancérigène, mais ici il existe encore des maisons bâties avec cette matière ; nous demandons où est sont passés les services de contrôle de la construction et ceux de la direction de la santé'», nous a déclaré l'un des habitants.Un autre nous dira: «ma fille est atteinte d'une allergique chronique à cause de la poussière dégagée par les fibres de l'amiante ; même le médecin nous a conseillé de changer le domicile, car le traitement n'aura aucun effet, étant donnée que nous inhalons cette poussière ». Selon ces pauvres habitants, ces lésions surviennent après une longue exposition à l'amiante et c'est à partir de 15 ans que les effets négatifs commencent à apparaître. Cette situation dure depuis déjà 30 ans, alors que le nombre de cas atteints d'allergie ne cesse d'augmenter, face au silence des autorités qui ne semblent guère préoccupés par la détresse de ces habitants, surtout qu'aucune solution n'a été envisagée malgré leurs multiples appels de détresse. Pourtant, les dangers de l'exposition a l'amiante ne sont plus un secret, notamment pour les enfants.«En plus des allergies et des risques d'atteinte du cancer, les sujets exposés à cette matière sont capables d'être victimes d'insuffisances respiratoires qui peuvent souvent être mortelles», indique un père de famille. Pour les habitants de la cité du 1er Novembre de Hamma Bouziane, seul un relogement vers d'autres lieux est capable de les soulager d'un calvaire qui a duré trente ans.




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