Algérie

Des familles d'enseignants à la rue à Ouzellaguen



Le délai de quatre jours qui a été accordé à 11 enseignants retraités pour libérer les lieux expire ce dimanche. «La police s’est présentée chez-nous mercredi passé accompagnée d’un huissier de justice et s’apprête à revenir à la charge ce dimanche pour mettre trois premières familles à la rue», affirme M. Lamriben Hamou, l’un des concernés par cette décision judiciaire d’expulsion. «Nous avons été, entre temps, reçus par le Président de l’APC dans l’espoir de trouver une solution à la situation, mais notre demande de recasement avant expulsion n’a pas abouti. On nous propose le LSP auquel nous ne pouvons postuler : nos paies de retraités sont dérisoires et les banques n’acceptent pas de nous accorder, à notre âge, des prêts financiers», ajoute notre interlocuteur. Enseignant à Ighzer Amokrane depuis 1969, M. Lamriben estime que ces logements pouvaient leur revenir de droit dans le cadre de la cession des biens de l’état si on ne leur avait pas refusé la seule pièce manquante à leur dossier : le titre d’attribution. «Ce ne sont pas des logements d’astreinte, mais d’accompagnement situés en dehors des enceintes des établissements scolaires», fait-il remarquer non sans qualifier cette décision d’expulsion de hogra. Le collectif des enseignants retraités ainsi que leurs descendants vivant sous le même toit s’en remettent aux dispositions réglementaires régissant la gestion des logements scolaires. Ils rappellent en s’appuyant sur ces textes que «les services de la commune ne    se charger de l’engagement de toutes les procédures légales visant à récupérer ces biens, y compris par voie de recours judiciaire, que dans le cas où il soit établi que ces destinataires de décisions d’expulsion ont eu à bénéficier d’un logement social ou d’autoconstruction par le passé et ce, à travers tout le territoire national».


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