Près de 5 années après leur délogement de la zone industrielle de Tamzoura, la situation de ces familles n'a toujours pas été régularisée bien que la commune de Tamzoura ait bénéficié d'un quota de 50 aides dans le cadre de l'habitat rural.Les 7 familles résidant à l'intérieur de la zone industrielle de Tamzoura avant d'être délogées provisoirement vers d'autres endroits après la démolition de leurs habitations n'ont pas encore vu le bout du tunnel et attendent toujours leur régularisation. L'affaire vient d'être soulevée par l'élu Lahfar Youcef, qui est aussi le représentant de la population de Tamzoura, lors de la dernière session de l'Assemblé populaire de wilaya (APW).
Selon lui, ces familles sont scindées en deux catégories. La première est constituée de quatre familles qui ont été déplacées vers des logements de fonction de l'école primaire Youcef-Mohamed, sise dans la localité voisine Aghbal, relevant de la commune mère Tamzoura. Ces familles ont bénéficié d'autorisations de séjour provisoire datées du 20 mars 2016.
Cinq années après, leur situation n'a toujours pas été régularisée bien que la commune de Tamzoura ait bénéficié d'un quota de 50 aides dans le cadre de l'habitat rural. "La commune vient de bénéficier d'un quota supplémentaire de 35 aides toujours dans le cadre de l'habitat rural, mais je ne suis pas sûr qu'elles vont en bénéficier", suppute M. Lahfar.
Quant à la seconde catégorie, elle est constituée de trois familles déplacées vers la localité d'Aghbal, mais ayant bénéficié de lots de terrain à bâtir d'une superficie de 120 m2. Sauf qu'elles n'ont pas bénéficié d'aides dans la cadre de l'habitat rural et leurs demandes de raccordement de leurs "bâtisses" au réseau de gaz de ville ont été rejetées par les services concernés bien qu'elle sont en possession d'autorisations dûment établies et délivrées par la commune pour le raccordement aussi bien au réseau de l'électricité qu'aux réseaux d'assainissement et de l'alimentation en eau potable (AEP).
Bloquées, car logées sans aucun titre et sans aucun espoir de bénéficier d'une quelconque aide de l'Etat, ces familles ne savent plus à quel responsable se vouer. "L'un des chefs de ces familles a même été condamné à une amende par la justice pour construction illicite qu'il était contraint de régulariser", s'offusque M. Lahfar. Ce dernier a cité le cas d'une autre famille composée de 21 membres qui occupe depuis l'année 2017 la Maison de la jeunesse et des sports, implantée dans la localité de Meftah, rattachée à la commune de Tamzoura, privant ainsi les jeunes de cette région en quête de distraction et de loisirs de cette structure.
"Relogée provisoirement par l'ex-P/APC pour une période n'excédant pas les trois mois pour les reloger ensuite, cette famille demeure toujours à la recherche d'un logement définitif alors que la solution est simple", assène l'élu qui précise que le concerné n'a demandé qu'un seul logement rural pour toute sa nombreuse famille afin qu'il puisse quitter les lieux.
Se voulant rassurant, le P/APW, Tahar Affifi, a fait part à son collègue d'une nouvelle méthode avantageuse dans la distribution des aides de logements ruraux. Aussi, la priorité de ces aides sera accordée aux communes qui ont une disponibilité des assiettes de terrain à bâtir. Il y a lieu de signaler que la wilaya a bénéficié de 300 aides à la fin de l'année écoulée en plus d'un quota supplémentaire de 600 autres aides.
M. LARADJ
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Posté Le : 01/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M LARADJ
Source : www.liberte-algerie.com