Les responsables du musée ont dû faire appel à la police pour les évacuer et ont fermé la salle d’exposition. Ils ont scandé des slogans et collé des tracts sans équivoque : «L’antisionisme est un antisémitisme politique», «Ligue de défense juive», «Le palestinisme est un antisémitisme (sic)». Les visiteurs se sont retrouvés devant une porte improvisée qui bloquait l’accès à la salle. «Je ressens de la colère et de la tristesse, surtout de la tristesse. Elle est belle cette démocratie où ce sont toujours les mêmes qui sont empêchés de s’exprimer. J’ai mal pour la France», s’est indignée une historienne, qui s’est vu proposer de choisir entre les deux expositions temporaires Larry Clark ou Jean-Michel Basquiat. Devant les attaques répétées du CRIF, Conseil représentatif des institutions juives de France, et des associations pro-israéliennes, les autorités se sont montrées très frileuses sur la communication de l’événement. La fondation Carmignac s’est cru obligée de se justifier en déclarant qu’elle n’entend pas «prendre parti» sur le conflit israélo-palestinien après les critiques
du CRIF.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rémi Yacine
Source : www.elwatan.com