Algérie

Des experts mettent en garde



Depuis quelques jours, des appels émanant de milieux inconnus incitent à observer une grève et à geler, troisjournées durant, des activités économiques dans le pays,notamment celles de secteurs stratégiques liés à l'exploitationde sites énergétiques. Des appels qui ne font pas, loin s'enfaut, l'unanimité tant des voix multiples s'élèvent pour mettreen garde contre les conséquences néfastes sur l'économienationale.Depuis quelques jours, des appels émanant de milieux inconnus incitent à observer une grève et à geler, troisjournées durant, des activités économiques dans le pays,notamment celles de secteurs stratégiques liés à l'exploitationde sites énergétiques. Des appels qui ne font pas, loin s'enfaut, l'unanimité tant des voix multiples s'élèvent pour mettreen garde contre les conséquences néfastes sur l'économienationale.
S'exprimant, hier dimanche, à l'émission l'invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne,le professeur Mohamerd CherifBenmihoub considère que le pays setrouve face à une situation "délicate", qu'ilimpute à l'émergence d'une crise politiquequi mature, "depuis déjà quelques mois".Commentant la situation de crise àlaquelle est actuellement confrontéel'Algérie, cet analyste en économieestime, qu'il est vital de passer par unepériode de transition politique, "la pluscourte possible", en utilisant les ressourcesde la Constitution, "quitte à revoircette dernière plus tard", afin d'éviter
aupays de se trouver dans l'impasse. S'ilreconnaît la légitimité des revendications populaires, M. Benmihoub n'en abonde
pas moins, par ailleurs, vers l'idée quecette transition se fasse de façon organiséesinon, prévient-il, "nous risquons d'allervers le chaos".Cet analyste en économie déclare, d'autrepart, craindre qu'à partir du moment où lasituation n'est pas claire sur le plan institutionnel,les opérateurs économiques"soient à minima"et provoquent du mêmecoup, un arrêt des investissements durantune période indéterminée. Déjà, relève-t-il,que ce climat des affaires n'était pas bon,du fait de la corruption, de la bureaucratie,de l'instabilité juridique ou de la difficultéd'accès au crédit, "il risque de se dégrader davantage". Face au climat de mécontentement populaire et des tentatives de porter atteinte aux finances du pays, M.
Benmihoub préconise, par ailleurs, de prendre en urgence des mesures de sauvegardesur les réserves de change, en les plaçant sous la supervision d'un comité adhoc et non pas "entre les seules mains de la Banque d'Algérie", pour éviter de les voir "s'évaporer en partie".Pour ce qui concerne la gestion des comptes publics du Trésor, il y note une "dégradation" en raison, explique-t-il, de l'actionnement de la planche à billets dontil affirme qu'elle a produit, à ce jour, 6.500.000 milliards de dinars, "alors que les banques se trouvent en surliquidités", ce qui constitue un paradoxe. De son coté, l'ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, affirme que les événements que connaît l'Algérie ont eu un impact sur les relations de partenariat externes. Pour ceux en cours, M.
Attar explique qu'ils "fonctionnent de manière ordinaire", mais "tout ce qui était encore en route, notamment les projets en cours de signature ou en négociations, les partenaires étrangers tirent le frein à main, pour l'instant, et essayent de comprendre si le pays va rester stable à l'avenir", a-t-il indiqué hier sur les ondes de Radio M. Pour l'ancien P-dg de Sonatrach, les facilitations accordées par le nouveau management de Sonatrach aux investisseurs, ne peuvent décider les potentiels partenaires à venir en Algérie. Tous sont dans l'expectative, face à la situation exceptionnelle que vit actuellement l'Algérie. AbdelmadjidAttar souligne, à cet effet, que le premier est lié au maintien ou non de leurs interlocuteurs à Sonatrach, mais aussi à "la stabilité durable ou non du pays". "Il y a une certaine dynamique qui a été introduite dans l'activité des hydrocarbures, mais maintenant elle dépend de l'évolution" de la situation, explique l'expert.
L' 'ancien ministre de l'Energie avait qualifiéla suspension par ExxonMobil de la signature d'un accord préliminaire avec Sonatrach, en raison de la situation politique actuelle de l'Algérie, de fait "pas grave". ExxonMobil, relève-t-il, fait partiedes entreprises qui hésitent, en raison de la crise politique que traverse l'Algérie, à s'engager dans de nouveaux projets et qui temporisent pour voir l'évolution de lasituation dans le pays.
S'exprimant, hier dimanche, à l'émission l'invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio algérienne,le professeur Mohamerd CherifBenmihoub considère que le pays setrouve face à une situation "délicate", qu'ilimpute à l'émergence d'une crise politiquequi mature, "depuis déjà quelques mois".Commentant la situation de crise àlaquelle est actuellement confrontéel'Algérie, cet analyste en économieestime, qu'il est vital de passer par unepériode de transition politique, "la pluscourte possible", en utilisant les ressourcesde la Constitution, "quitte à revoircette dernière plus tard", afin d'éviter
aupays de se trouver dans l'impasse. S'ilreconnaît la légitimité des revendications populaires, M. Benmihoub n'en abonde
pas moins, par ailleurs, vers l'idée quecette transition se fasse de façon organiséesinon, prévient-il, "nous risquons d'allervers le chaos".Cet analyste en économie déclare, d'autrepart, craindre qu'à partir du moment où lasituation n'est pas claire sur le plan institutionnel,les opérateurs économiques"soient à minima"et provoquent du mêmecoup, un arrêt des investissements durantune période indéterminée. Déjà, relève-t-il,que ce climat des affaires n'était pas bon,du fait de la corruption, de la bureaucratie,de l'instabilité juridique ou de la difficultéd'accès au crédit, "il risque de se dégrader davantage". Face au climat de mécontentement populaire et des tentatives de porter atteinte aux finances du pays, M.
Benmihoub préconise, par ailleurs, de prendre en urgence des mesures de sauvegardesur les réserves de change, en les plaçant sous la supervision d'un comité adhoc et non pas "entre les seules mains de la Banque d'Algérie", pour éviter de les voir "s'évaporer en partie".Pour ce qui concerne la gestion des comptes publics du Trésor, il y note une "dégradation" en raison, explique-t-il, de l'actionnement de la planche à billets dontil affirme qu'elle a produit, à ce jour, 6.500.000 milliards de dinars, "alors que les banques se trouvent en surliquidités", ce qui constitue un paradoxe. De son coté, l'ancien P-dg de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, affirme que les événements que connaît l'Algérie ont eu un impact sur les relations de partenariat externes. Pour ceux en cours, M.
Attar explique qu'ils "fonctionnent de manière ordinaire", mais "tout ce qui était encore en route, notamment les projets en cours de signature ou en négociations, les partenaires étrangers tirent le frein à main, pour l'instant, et essayent de comprendre si le pays va rester stable à l'avenir", a-t-il indiqué hier sur les ondes de Radio M. Pour l'ancien P-dg de Sonatrach, les facilitations accordées par le nouveau management de Sonatrach aux investisseurs, ne peuvent décider les potentiels partenaires à venir en Algérie. Tous sont dans l'expectative, face à la situation exceptionnelle que vit actuellement l'Algérie. AbdelmadjidAttar souligne, à cet effet, que le premier est lié au maintien ou non de leurs interlocuteurs à Sonatrach, mais aussi à "la stabilité durable ou non du pays". "Il y a une certaine dynamique qui a été introduite dans l'activité des hydrocarbures, mais maintenant elle dépend de l'évolution" de la situation, explique l'expert.
L' 'ancien ministre de l'Energie avait qualifiéla suspension par ExxonMobil de la signature d'un accord préliminaire avec Sonatrach, en raison de la situation politique actuelle de l'Algérie, de fait "pas grave". ExxonMobil, relève-t-il, fait partiedes entreprises qui hésitent, en raison de la crise politique que traverse l'Algérie, à s'engager dans de nouveaux projets et qui temporisent pour voir l'évolution de lasituation dans le pays.


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