Algérie

Des experts français appellent les candidats à la présidentielle française à ne pas laisser le Mali périr



Des experts français dans la lutte antiterroriste ont appelé, dimanche à Alger, les candidats aux élections présidentielles en France à ne pas détourner leurs regards de ce qui se passe au Mali, menacé dans son existence par les groupes terroristes.
"Nous en appelons solennellement à vous tous qui briguez la magistrature suprême et n'avez pas un mot pour le Mali menacé dans son existence et son essence, qui détournez le regard des avancées des pires fanatiques +religieux+ d'un Islam défiguré", lit-on dans cette lettre ouverte rédigée par le directeur du Centre de recherche et d'études sur le terrorisme et l'aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT), Yves Bonnet, et le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), Eric Denécé.
Ils se sont également interrogés si la France continuera "à se démarquer de ses engagements internationaux vis-à-vis d'un autre pays proche et ami pour le laisser sombrer dans un naufrage +à la libyenne+(Mali) '".
Les rédacteurs de cette lettre distribuée à l'occasion d'une rencontre autour de la crise sécuritaire dans les pays du Sahel et les effets négatifs d'une intervention étrangère, organisée à Alger par l'Association algérienne de soutien à la famille rurale et le magazine "Aldjazaïr.com", se sont interrogés sur les raisons de la "soudaine pusillanimité" qui frappe Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en Afrique, alors, ont-il souligné, qu'ils avaient dégainé "aussi facilement sur les abords de la Méditerranée (Libye)".
Ils ont reproché, également, dans cette lettre au ministre des Affaires étrangères de la France, Alain Juppé, sa déclaration de "ne pas intervenir au sud du Sahara", alors, ont-ils précisé, que "des accords d'assistance mutuelle lient" la France à ces pays. "Ceci revient à dire que, non seulement nous nous sommes mêlés (La France) au Maghreb de ce qui nous regardait pas, mais que nous ne tiendrons pas nos engagements là où ils existent", lit-on encore dans cette lettre.




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