Algérie

Des étudiants marchent à travers les wilayas pour un changement du système


Dans le Centre du pays, ils étaient des milliers d'étudiants à demander un changement du système et "non pas dans le système", et une "transition avec des personnalités crédibles qui n'ont pas composé avec le régime .Dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bejaia, Boumerdes, Ain Defla, Médéa et Blida, les étudiants qui ont sillonné les artères principales de ces villes, emblème national fièrement déployé, ont brandi des banderoles et scandé des slogans pour rappeler l'engagement des universitaires dans le mouvement populaire et demander le départ du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah.
A Médéa, où une dizaine d'enseignants universitaires se sont joints à la marche estudiantine, les manifestants ont appelé au "jugement de ceux qui ont volé le pays et leur exclusion du champ politique", à l'application "immédiate" des articles 7 et 8 de la Constitution, et à la formation d'une présidence collégiale représentée par des personnalités nationales "consensuelles", outre le remplacement de l'actuel gouvernement par un gouvernement de transition.
A Bejaia, les étudiants ont dit leur opposition à l'organisation des élections présidentielles, prévues le 4 juillet, et appelé à la mise en œuvre d'une phase de transition conduite par des personnalités "neutres" et "crédibles".
Sous un soleil printanier, des centaines d'étudiants des wilayas de Constantine et d'Annaba ont organisé des marches pour revendiquer un "changement du système .

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A Constantine, les étudiants de la faculté de médecine du Chalet des pins ont marché jusqu'au centre-ville pour rejoindre les étudiants de l'université des sciences islamiques, Emir Abdelkader et ceux des universités Constantine 1, 2 et 3, appelant au "changement radical du système" et au "respect de la Constitution".
Les manifestants, munis de banderoles, ont observé un sit-in pour appeler au "changement radical de l'actuel système politique" et "le départ de ses symboles", dont les 2 B (Abdelkader Bensalah, chef de l'Etat, et Noureddine Bedoui, Premier ministre).
A Annaba, des milliers d'étudiants de l'université Badji Mokhtar, des facultés de médecine, des sciences économiques et de gestion de Sidi Achour ont marché jusqu'au Cours de la Révolution au centre-ville brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "Les étudiants sont conscients et réclament le changement", "L'Algérie libre et démocratique" et "Les étudiants sont libres d'édifier un Etat de droit".
Les manifestants ont été rejoints par les étudiants des pôles universitaires d'El Bouni et Sidi Amar, affirmant la poursuite des marches pacifiques et le soutien de la mobilisation populaire pour "imposer la volonté du peuple".
Ces marches ont été encadrées par un dispositif sécuritaire. Aucun incident n'a été signalé.
Dans le Sud du pays, de nombreux étudiants ont manifesté pacifiquement pour réclamer un changement "profond". Dans la wilaya d'Ouargla, ils ont bloqué l'accès à l'Université pour appeler au changement "radical" de l'actuel système politique et le départ de "tous ses symboles".
Des manifestations similaires et des sit-in ont été organisés à travers d'autres wilayas notamment à Ghardaia, Adrar et El-Oued.

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Dans l'Ouest du pays, la contestation é été marquée par des marches pacifiques et des sit-in à travers lesquels des étudiants ont exprimé leur détermination à revendiquer le changement "radical" du système politique du pays.
De nombreux étudiants ont organisé, à cet effet, des marches et des sit-in à l'Université des sciences et technologie "Mohamed Boudiaf" et aux centres universitaires d'Es Sénia (Oran), répétant des slogans et brandissant des banderoles appelant à l'écoute de la voix du peuple qui aspire au changement, à la lutte contre la corruption et à l'instauration de l'Etat de droit.
Plusieurs étudiants à Tiaret ont revendiqué, à travers une marche qui s'est ébranlée de l'université pour sillonner les artères de la ville, le changement des symboles du régime et la démission du gouvernement actuel et du chef de l'Etat.
A Mostaganem, des centaines d'étudiants de l'université "Abdelhamid Ibn Badis" ont marché, joints par des enseignants, à travers plusieurs artères de la ville avant de se regrouper devant le siège de la wilaya. Les manifestants ont demandé, lors de cette marche qui coïncide avec la célébration de la journée nationale du savoir, le départ des symboles du système dont le chef de l'Etat.
Des dizaines d'étudiants du centre universitaire (CU) "Belhadj Bouchaib" d'Ain Témouchent ont organisé, eux aussi, une marche pour réaffirmer leur attachement au changement radical du système. D'autres étudiants ont organisé un sit-in, répétant des slogans dénonçant la pérennité des "résidus" du régime et réitérant leur attachement à l'Armée nationale populaire.
Des dizaines d'étudiants de l'université "Dr Moulay Tahar" de Saida ont également organisé une marche pour revendiquer le changement radical du système, de même que les étudiants du centre universitaire "Salhi Ahmed" de la wilaya de Naama, du CU "Ahmed Ben Yahia El Wancharissi" de Tissemsilt, du CU "Nour El Bachir" d'El Bayadh et de l'université "Aboubekr Belkaid" de Tlemcen.
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