Algérie

Des étudiants en appellent au ministre de tutelle



Alors que le Comité national pédagogique des domaines devrait se réunir dans les prochains jours, des diplômés de l'université de l'USTO- Mohamed-Boudiaf, faculté de chimie, plus précisément génie des procédés de l'environnement, reviennent à la charge en interpellant le ministre de l'Enseignement supérieur, A. Benziane, sur ce qu'ils qualifient de "discrimination".Ces étudiants disent se trouver dans une "impasse" à la suite d'un changement d'appellation et un arrêté ministériel parus en février 2021, modifiant l'annexe de l'arrêté n°1385 du 9 août 2016.
Ils expliquent qu'en voulant concourir pour le master après avoir obtenu une licence en génie des procédés de l'environnement, ils étaient surpris de découvrir qu'ils avait été "rattachés à la filière sciences et génie de l'environnement en lieu et place du génie des procédés qui est notre formation mère".
Une situation qui, affirment-ils, les pénalisent aussi bien pour concourir au doctorat et pour accéder au marché du travail puisqu'on ne leur reconnaît pas un cursus académique en génie des procédés. Depuis des années, ce problème perdure à Oran et nombre d'autres universités du pays. Maints courriers et pétitions ont été transmis au ministère, avec le soutien de leurs enseignants qui ont demandé "l'habilitation de leur filière de base, à savoir le génie des procédés".
Tout récemment, ces étudiants ont cru avoir obtenu gain de cause lorsqu'il a été question de modifier l'arrêté de 2016 portant "harmonisation des masters". Espoir vite déçu : "Après toutes les démarches entreprises depuis 2017 à ce jour, l'arrêté ministériel sorti ce 14 février ne concerne que les étudiants actuellement en cycle d'études (et ne concerne ni les anciens ni les futurs étudiants).
Pourtant, on nous avait assuré que le problème serait réglé de façon définitive par la reconnaissance de notre affiliation au génie des procédés. Mais nous qui sommes sortis de l'université, nous ne sommes pas concernés bien que nous revendiquions notre droit à concourir au doctorat comme les autres étudiants". Et certains d'estimer : "Ce droit doit être reconnu de manière équitable pour tous et non de manière discriminatoire".
Aujourd'hui, les étudiants, qui nous ont contactés attendent avec beaucoup d'intérêts la réunion du Comité national pédagogique des domaines qui pourrait leur donner gain de cause, espèrent-ils.

D. L.


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