Outre la réalisation d'écoles, des bienfaiteurs prennent régulièrement en charge les travaux d'entretien de nombreux établissements à travers la wilaya de Sétif.De nombreux établissements scolaires ont pu voir le jour à travers plusieurs localités de la wilaya de Sétif grâce à la contribution de bienfaiteurs, dont l'action n'est pas près de s'arrêter en si bon chemin. La première initiative a vu le jour il y a six ans, à la périphérie du chef-lieu de la wilaya de Sétif.
"La première opération de réalisation d'une école primaire à la cité Sfiha, à la sortie sud du chef-lieu de la wilaya, un groupe scolaire de neuf salles avec une cantine, réalisé par un bienfaiteur, qui a été réceptionné en 2015. La structure, qui a été mise à la disposition de l'APC, a servi de modèle pour les autres communes", se rappelle Samir Laïb, chef du service programmation et suivi à la direction de l'éducation de la wilaya de Sétif. Notre interlocuteur énumère les différentes réalisations dans le cadre des opérations de bénévolat et de bienfaisance.
À El-Eulma, à 27 km à l'est de Sétif, le groupe Ferdi a réalisé à la cité Sakhri, une école de type D de 17 salles qui a ouvert en 2017. En 2019, un autre promoteur a livré à l'APC du chef-lieu de wilaya une école de six classes, construite en hommage à sa défunte épouse. Au sud de la wilaya, à Tella, un autre bienfaiteur a remis aux autorités locales un groupe scolaire de type B, de six salles de cours avec une cantine aménagée.
À Bir El-Arch, le groupe scolaire de type B (six salles) dont la réalisation a été achevée en mars dernier a ouvert ses portes à la rentrée de septembre. Dans la mechta Lekouana, dans la commune de Hammam Sokhna, au sud-est de la wilaya, un établissement de trois salles, d'une salle polyvalente pour les activités et d'une cantine scolaire ouvrira ses portes dès le début du deuxième trimestre de l'année scolaire en cours.
Sur un autre volet, à Ksar El-Abtal, un bienfaiteur a procédé à la réalisation de six salles en remplacement d'une ancienne école qui menaçait ruine. Les salles qui accueillent depuis le début de l'année les élèves de la région seront incessamment renforcées par trois autres salles et une cantine scolaire. À El-Eulma, cette année, le secteur a été renforcé par une école réalisée par un bienfaiteur à la cité Boukhabla.
À l'extrême sud de la wilaya, à Tazila, dans la commune d'Aïn Azel, l'école Daoud-Chellali ?fermée depuis des années parce qu'elle ne pouvait accueillir les élèves à cause de son état de dégradation avancé ? a été rouverte après une opération de reconstruction par un bienfaiteur, qui en a fait un joyau, mettant ainsi fin au calvaire des enfants contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre les bancs de l'école.
Initiée par l'ancien wali de Sétif, Mohamed Bouderbali, la réalisation de ce genre de projets a donné ses fruits, au point où c'est devenu une tradition à Sétif.
En effet, lors de son passage à la tête de la capitale des Hauts-Plateaux, l'ancien chef de l'exécutif avait demandé aux promoteurs et industriels de se pencher sur la réalisation d'écoles, de routes, de salles de soin, de forages et de puits ainsi que sur le raccordement de mechtas aux réseaux de distribution de gaz naturel.
"Il est à noter que les bienfaiteurs de Sétif, encouragés par les responsables, sont passés à la vitesse de croisière pour prévoir la réalisation de CEM et de lycées. Pas moins de huit projets sont en phase de maturation", ajoute Samir Laïb.
Il est à noter aussi que des bienfaiteurs prennent régulièrement en charge la réhabilitation et le réaménagement d'établissements scolaires des trois paliers à travers la wilaya.
Etanchéité, chauffage, revêtement, cour, ravalement de façade, construction de murs de clôture, aménagement de cantine... sont souvent réalisés par des bienfaiteurs et les associations des parents d'élèves.
Cependant, des bienfaiteurs ont confié à Liberté le problème de la bureaucratie qui n'encourage pas certains d'entre eux à entreprendre de tels projets.
"Nous interpellons le premier responsable de la wilaya pour instruire les différents intervenants pour nous faciliter les procédures liées à l'opération dont la donation, le permis de construire, la conformité et autres documents nécessaires pour l'accélération des opérations", nous a indiqué un bienfaiteur, tout en racontant ce qu'il a subi comme bureaucratie lors de la réalisation de son projet.
FAOUZI SENOUSSAOUI
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Posté Le : 09/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Faouzi SENOUSSAOUI
Source : www.liberte-algerie.com