Algérie

Des établissements pollueurs fermés



Des établissements pollueurs fermés
Les silos à ciment, situés dans les communes de Mila, de Grarem et de Sidi Merouane, ont été fermés à cause des poussières et des particules polluantes qu'ils dégagent.Près d'une vingtaine d'établissements privés, identifiés comme étant des sources de pollution du lac de Beni Haroun, ont été fermés par la direction de l'environnement, avons-nous appris de la directrice du secteur, Boudjedir Nadjet. Il s'agit de 11 silos à ciment et de 7 stations-service, dont les rejets sont jugés comme néfastes pour l'écosystème de Beni Haroun.En effet, après les mises en demeure adressées aux établissements en question, les services de la direction de l'environnement sont passés à l'action, en décrétant la fermeture de onze silos à ciment, sept stations multiservices et un abattoir de volaille.Les silos à ciment, situés dans les communes de Mila, de Grarem et de Sidi Merouane, ont été fermés à cause des poussières et des particules polluantes qu'ils dégagent. "Les rejets de ces unités constituent une sérieuses menace pour les eaux, la faune et la flore du lac", dira notre interlocutrice, qui précise que l'un de ces silos, situé à la ZAC de la commune de Grarem-Gouga, donc à une distance sécurisée, a été interdit d'exercice pour cause des eaux polluées qu'il déverse sans traitement préalable dans la nature. Concernant les 7 stations-services, elles ont été interdites d'activité pour défaut de bassins de décantation. Selon notre source, ces établissements rejetaient dans le réseau d'assainissement d'importantes masses d'eau fortement imprégnées d'huiles brûlées. Les services de l'environnement ont par ailleurs interdit la mise en service d'un abattoir de volaille et de bovins à Ferdjioua pour défaut d'une Step (station de traitement des eaux polluées) et d'un brûleur des déchets animaux dans l'unité. Des équipements indispensables dans toute opération d'abattage réglementé de cheptel. Cette responsable déplore d'autre part l'inexistence d'une Step dans la commune de Grarem-Gouga et appelle la direction des services hydrauliques à faire du traitement des eaux usées une priorité. "Il est inconcevable qu'une ville de la taille de Grarem-Gouga continue de déverser les 2/3 de ses eaux usées dans le lac du barrage." Signalons que seulement le tiers des eaux souillées de la ville de Grarem est épuré à la Step de la commune de Sidi Merouane, le reste est rejeté dans des ravins.Kamel B.


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