Algérie

Des établissements ferment pour manque d'élèves



Des établissements ferment pour manque d'élèves
La descente sur le terrain du wali Brahim Merad semble donner des fruits.La cadence de l'avancement des chantiers s'accélère avec des annonces de réception de plusieurs écoles de tous les paliers en ce début d'année. Aussi, après les péripéties connues l'année dernière, plusieurs établissements viennent d'être ouverts aux élèves à travers plusieurs communes.Tout d'abord, ce sont les lycéens des daïras de M'kira et de Tirmitine qui ont rejoint les bancs de leurs établissement au retour des vacances d'hiver. A la même rentrée, deux autres établissements de l'enseignement moyen ont ouvert leurs portes aux collégiens dans les communes d'Aït Aïssa Ouziane et de Maâtkas. Il y a une semaine seulement, ce sont les lycéens de la région d'Abizar, située dans la commune d'Aghribs qui ont vu leur lycée ouvrir à leur grand bonheur. L'ouverture de cet établissement du secondaire qui recevra cette année les élèves de 1ère et 2ème année secondaires s'accompagne de toutes les prestations nécessaires pour une bonne scolarité.Toutefois, la descente du wali qui a donné un nouveau souffle au rythme ambiant a épargné quelques zones de somnolence. L'exemple de ces situations est donné par la commune de Boudjima où les lycéens attendent toujours l'ouverture de leur nouvel établissement.Et, quelle attente! Depuis plusieurs années, le lycée construit en bois ne pouvait plus poursuivre sa mission à cause de la désuétude. Les pouvoirs publics en ont inscrit un nouveau, mais le pire arriva tout de même. Cette structure vétuste a été malheureusement ravagée par un incendie, le jour de la rentrée. Depuis cette macabre journée, les élèves sont contraints au nomadisme. Une partie a été affectée dans un CEM situé à Yafadjen, distant de deux kilomètres alors que le reste est allé suivre les cours dans un autre CEM situé au chef-lieu.Pis encore, le chantier du nouveau lycée a connu plusieurs fois l'arrêt des travaux à cause des sanctions notifiées à l'entreprise réalisatrice. Les services techniques ont en effet, à deux reprises, contraint l'entreprise à refaire des travaux. La situation a fait que le chantier traîne encore. Une visite sur les lieux ne ferait sans doute pas de mal aux élèves qui souffrent encore.Par ailleurs, le phénomène qui mérite aussi l'attention du premier responsable de la wilaya est le grand nombre d'écoles fermées à travers les villages. Ces structures sont dans une situation d'abandon injustifiée. Selon les dernières statistiques, ces établissements généralement primaires, ont dû fermer à cause du manque d'élèves. Une infime partie de ces derniers a été fermée à cause de l'activité terroriste à travers les communes du massif de Mizrana et de Sidi Naâmane. Aujourd'hui, ces établissements restent fermés sans que les pouvoirs publics ne décident de leur sort.Des écoles qui se consument dans l'abandon. Certaines sont complètement oubliées au point qu'elles ont été transformées en lieu d'élevage avicole. Des infrastructures qui ont coûté des milliards au Trésor public alors que d'autres élèves ne trouvent pas de bancs.




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