Algérie

« Des entreprises privées de supporteront pas les charges de l'augmentation et seront obligées de fermer » Le président de la confédération des industriels et producteurs à El Khabar



« Des entreprises privées de supporteront pas les charges de l'augmentation et seront obligées de fermer »                                    Le président de la confédération des industriels et producteurs à El Khabar
De nombreux représentants du patronat se sont accordés sur le fait que des milliers d'entreprises privées ne pourront pas appliquer la nouvelle mesure portant sur l'augmentation du SNMG de 3000 dinars à partir de janvier, en raison selon eux des problèmes financiers dans lesquelles se débattent la majorité des entreprises.
Le président de la confédération des Confédération des industriels et producteurs algériens, Abdelaziz Mehenni a précisé dans une déclaration à El Khabar que même si la récente tripartite reste « la tripartite la plus réussie à laquelle il ait participé depuis 1998, les problèmes financiers de certaines sociétés privées vont se compliqués, parce qu'elles ne pourront pas assumer les charges de l'augmentation des salaires, ce qui conduira à la fermeture de millier d'entreprises nationales ». Abdelaziz Mehenni a dans le même contexte ajouté que cela concernera particulièrement les entreprises qui n'ont pas bénéficié d'opérations de rééchelonnement des dettes décidées lors de la tripartite de mai, ainsi que de l'annulation des bénéfices accumulés, en raison de la décision des banques, qui ont limité les bénéficiaires de cette mesures à certaines entreprises en étudiant au cas par cas et ne l'étendant pas à toutes les entreprises qui ont des problèmes financiers, et qui seront dans l'obligation de fermer leurs portes et donc la perte de milliers de postes d'emploi. Le président de la confédération a également appelé à l'intervention du président de la république pour sauver le tissu industriel national que possède l'Algérie depuis l'indépendance, et qui est toujours sous « perfusion », la relance des entreprises nationales en arrêt coutera selon Abdelaziz Mehenni moins que les investissements auxquels a appelé le premier ministre et pour lesquels les banques sont prêtes accordés aux investisseurs des prêts allant de 100 à 500 millions de dinars. Le responsable a d'un autre coté assuré que le succès de la récente tripartite résidait dans son augmentation significative des salaires et sa prise en charge du dossier des retraites ainsi que pour certaines décisions concernant le secteur économique et qui attendent d'être appliquées sur le terrain. Le président du forum des chefs d'entreprises, Reda Hamiani a dans un autre contexte assuré dans une déclaration à El Khabar, que la réussite de la récente tripartite était un indicateur positif pour la relance des entreprises nationales, indiquant que le gouvernement avait pris en considération tous les problèmes qui constituaient une entrave au développement des entreprises nationales privées.


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