Après le concours
du 13 septembre 2008 et les résultats proclamés le 20 novembre, la cinquantaine
de jeunes professeurs du secondaire, dispatchés à travers les lycées de la
wilaya, ne cachaient pas leur joie d'avoir réellement «décroché la timbale».
Sauf que ces derniers, dont de nombreuses jeunes filles et de nombreux pères de
famille, ignoraient qu'ils allaient rester sans salaire depuis leur
installation effective à ce jour, autrement dit depuis le 22 novembre 2008.
Alors que l'année
scolaire vient de s'écouler, rien de nouveau n'est venu éclaircir le ciel
brumeux de ces jeunes enseignants qui se disent découragés, à la limite de la
démission morale. Des représentants de ces enseignants, qui nous ont rendu
visite, avouent «être au bord du désespoir, après toutes les tentatives et tous
les efforts déployés pour avoir la moindre explication sur ce retard qui prend
aujourd'hui des relents qu'ils qualifient de sabotage, à la limite du mépris.
Nous avons passé un examen écrit et oral sans complaisance, où les meilleurs
ont été retenus, mais à quoi auront servi tous nos efforts ?», s'interrogent
ces enseignants. «Sans salaire depuis 8 mois, nous sommes lassés des promesses
sans suite que nous font certains responsables du centre payeur de Boussouf,
qui nous promettent à chacune de nos visites que notre problème était réglé et
que nous devions patienter encore quelques jours pour être régularisés. Mais
voilà que ces quelques jours se sont transformés en quelques semaines et que
ces quelques semaines se sont transformées en quelques mois, semant au sein du
groupe un climat de désespoir et de découragement».
N'ayant pu
recueillir l'avis du directeur de l'éducation, absent hier, nous a-t-on dit
pour raisons professionnelles, des responsables de la direction de l'éducation,
contactés à ce propos, nous ont appris que le problème des salaires des
nouveaux professeurs était pour eux une priorité absolue et que le règlement de
ce contentieux était en bonne voie. Tout est donc en cours de finalisation,
affirment nos sources, et ces enseignants n'auront plus qu'à attendre le quitus
final du Trésor Public et de l'inspection des finances pour rentrer dans leur
droit et toucher leurs salaires. Toujours selon ces responsables, il ne reste à
ces éducateurs plus que quelques jours à attendre et tout ne sera pour eux
qu'un mauvais souvenir.
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Posté Le : 23/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rahmani A
Source : www.lequotidien-oran.com