Des enseignants montent au créneau

Les professeurs d’enseignement moyen exerçant dans les lycées depuis plusieurs années s’élèvent contre la dernière notification qui les astreigne à rejoindre leur corps d’origine. Ainsi dans une requête adressée à leur tutelle, un groupe d’enseignants (PEF) des lycées Tassaft, Beni Yenni et Ouacifs demandent de “surseoir à cette décision” dans le dessein de les maintenir dans ces postes qu’ils ont occupés depuis les années 1980 à ce jour. “Nous avons honorablement résisté à tous les manques et à toutes les vicissitudes des moments les plus critiques et pendant des années noires où personne n’osait accepter une quelconque mutation, notamment lors de la décennie de la terreur pour qu’aujourd’hui on nous remercie de cette façon”, dira un prof d’éducation physique. Par ailleurs, les mêmes enseignants qui se disent estropiés réitèrent leur demande de maintien “quitte à honorer cela par des moyens de recyclage et des stages de formation”, ajoutera l’enseignant d’un air outré.
Dans une lettre consignée par un groupe d’enseignants, adressée à la direction de l’éducation, ils comptent obtenir gain de cause avec un argumentaire assez plaintif et convaincant. “Le SG de la direction de l’éducation nous donne une lueur d’espoir en promettant de débattre du problème des PEF et de leur éventuelle stabilisation au sein des établissements qu’ils occupent”, nous rapporte cet enseignant.
En outre, vu l’impossibilité à saisir le premier responsable de la dériction de l’éducation de Tizi Ouzou, en cette période d’examens, la délégation des PEF des trois lycées sus-cités vont exposer leur requête dans d’autres instances à même de porter un peu plus haut leur revendication.