Des enseignants et des élèves boycottent les cours au lycée Djamila-Bouazza à El-Affroun

Des enseignants et des élèves du lycée Djamila-Bouazza, mitoyen de l'université Lounici-Ali d'El-Affroun à l'ouest de Blida, ont boycotté hier, lundi, les cours, suite à l'agression d'une conseillère pédagogique.C'est la deuxième fois, en l'espace de deux jours, que ce genre d'attaques se produit dans cet établissement, ce qui a provoqué la colère du personnel et des lycéens qui ont demandé, à travers des slogans scandés dans la cour, leur protection car, tonnent-ils, ils sont en danger.
La victime a été, en effet, agressée par des individus inconnus alors qu'elle se trouvait à proximité de l'institution, sachant que six jours avant un élève avait été assailli.
Dans ce contexte, l'Association des parents d'élèves a également dénoncé ce type d'atteintes au personnel et aux élèves de cet établissement. Pour ces raisons, elle demande à ce qu'ils soient sécurisés au même titre que leurs professeurs. Il convient de souligner que dans leur mouvement de protestation, les enseignants ont crié à gorge déployée qu'ils ne sont pas à l'abri et qu'il est impossible d'étudier dans un climat de peur et de terreur et où la vie de chacun d'eux est menacée, sachant que ce lycée se trouve quelque peu isolé par rapport à l'agglomération.
Son isolement, soulignent-ils, est une aubaine pour les dés?uvrés qui viennent en grand nombre à bord de leurs scooters provoquer les élèves aux fins de les voler.
Nous avons appris de sources proches de la Direction de l'éducation nationale de la wilaya de Blida que des démarches ont été entreprises pour mettre fin à cette situation, pour le moins inquiétante.
M. B.
Une vieille femme agressée dans son domicile par 4 inconnus
Selon les premiers éléments de l'enquête, menée par la Sûreté de daïra de Oued-el-Alleug, quatre individus dont une femme se sont présentés au domicile de la victime, situé en plein centre-ville de Oued-el-Alleug, 10 km au nord de Blida. Ils ont prétendu être membres d'une association caritative, venus déposer le couffin de Ramadhan. Confiante, la vieille dame a ouvert la porte.
Les quatre malfaiteurs pénétrèrent dans la demeure pour remettre les denrées alimentaires, mais à peine introduits à l'intérieur, ils l'ont muselée avant de la ligoter. Ils ont fouillé la maison et subtilisé 14 millions de centimes ainsi que des bijoux en or, puis ont pris la fuite.
Les investigations de la police ont permis de les identifier et de les arrêter.
Présentés devant la justice, les quatre mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt.
M. B.